Soirée en hommage aux disparus de Ayotzinapa

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Date: 

Jeudi, 1 Octobre, 2015 - 18:30

Lieu: 

Librairie Terra Nova

Cinéma Utopia Toulouse

Ayotzinapa, un crimen de estado de Xavier Robles (Mexique, 2015, 1h40) sera présenté le jeudi 1er Octobre 2015 à 20h30 au cinéma Utopia de Toulouse par l'ARCALT-Cinélatino, Rencontres de Toulouse, en partenariat avec le CMDE (Collectif des Métiers de l’Édition) en hommage aux 43 disparus d'Ayotzinapa et à toutes les victimes de la violence narco-étatique mexicaine de ces dernières années.
Un peu plus tôt, à 18h30, le CMDE présentera à la librairie Terra Nova sa dernière publication : le livre Mourir au Mexique de John Gibler, traduit par Anna Touati et Stephen Sanchez, qui revient sur 50 ans de crimes para-étatiques au Mexique.

Le 26 septembre 2014, 43 étudiants de l'école d'Ayotzinapa disparaissaient après une altercation avec la police municipale d'Iguala, bien vite transformée en ratonnade meurtrière. La police fédérale du Mexique n'intervint que très tardivement et multiplia les obstructions à la recherche et à l'enquête judiciaire. Aujourd'hui, les familles sont toujours à la recherche de leurs proches et l’État, qui a clos l'enquête, n'a pu donner aucune explication crédible et encore moins rendre les corps à leurs familles.
Ayotzinapa, un crimen de estado est la plaidoirie que le procureur d'une haute cour de justice mexicaine aurait déjà dû prononcer à l'encontre de trafiquants de haut vol qui se sont accaparés les rênes du pouvoir. En donnant la parole aux « survivants » d'Ayotzinapa, Xavier Robles montre l'état de violence, de corruption et d'insécurité qui ravage l'existence des Mexicain-es et empêche totalement la naissance d'une société apaisée, démocratique, prospère et soucieuse d'égalité, à laquelle aspire pourtant la très grande majorité du peuple.
En évitant tout sensationnalisme, le film donne la parole à quelques protagonistes bien choisis qui permettent de saisir les clefs du conflit. Au-delà de l'analyse, il entre dans la dynamique de la lutte et en devient une arme majeure, accusant sobrement, mais nettement les responsables de l'oppression.

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