Zona Autônoma

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Note d'intention

Zona autônoma cherche à réécrire l’histoire de JL et MT, deux garçons orphelins qui se trouvent subjugués par la métropole contemporaine. Le film suit le processus et le cheminement des deux garçons alors qu’ils tentent de survivre et de s’ancrer dans une ville en perpétuels changements et qui ne respecte pas ce·lles·ux qui restent à sa surface. Le désir est de créer un espace pour que les corps des acteur·rice·s / personnages trouvent une place dans ces zones de conflits éternels que sont les villes brésiliennes.

Synopsis

C’est dans la banlieue sombre de São Paulo que Mateus (12 ans) et João Lucas (15 ans) assistent au meurtre de leurs parents par un garçon inconnu. Après l’acte traumatisant, les deux frères devenus MT et JL s’installent  dans une voiture abandonnée où ils dorment, rêvent d’anciennes passions et d’une famille impossible. Les choses commencent à changer lorsque Dalyla (15 ans), le premier amour de JL, réapparaît après un accident de bateau. Celle-ci entraîne JL dans le réseau de piratage de cartes de crédit dans lequel elle est impliquée. Parallèlement, MT trouve chez une femme d’âge mûr, Irène, un mirage de sa mère décédée. La femme, également hantée par la mort d’un fils, transmet au garçon toute l’affection qu’elle a gardée en elle. Lorsque JL et Dalyla fuient la police après avoir été découverts, MT emménage avec Irene. Cependant, comme le Yin et le Yang, les frères ne peuvent pas survivre séparément comme si leurs vies dépendaient du même acte tragique qui a détruit leur famille.

Concept visuel

Un élément important qui compose notre histoire est la présence d’éléments fantastiques. Le monde n’est plus le même et l’obscurité arbitraire jette le récit dans un autre espace-temps. Les intersections de la réalité et de la fantaisie sont des points clés pour composer les relations des personnages avec le monde dans lequel ils vivent. Un chemin esthétique qui croise la poésie, la violence et l’affection peut générer des pouvoirs beaucoup plus intéressants qui sont véritablement capables de raconter le monde fragmenté, impersonnel et traumatisant dans lequel nous vivons.