No voy a pedirle a nadie que me crea

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Note d'intention

Je veux faire ce film parce qu’il nous parle, de la manière dont nous nous rapportons les uns aux autres à ce moment de l’histoire, celui où les choses ne sont pas du tout comment elles sont sensées être, de la politique à la connexion humaine, de la façon dont nous nous sentons, à la façon dont nous nous souvenons des jours où les gens peuvent être extrêmement connectés et pourtant absolument absents. Je vois dans cette histoire une excellente occasion de commenter tout cela à travers l’utilisation d’un grand ton comique et d’une structure d’écriture solide.

Synopsis

Tout commence par un gosse qui a toujours été un fauteur de troubles: un futur escroc, escroquant des victimes sans méfiance avec un terrain de golf imaginaire qu’il est sur le point de construire. Il implique ensuite le protagoniste principal de cette histoire – un Mexicain qui se rend à Barcelone avec sa petite amie pour étudier la littérature – dans de gros ennuis : une petite affaire de drogue qui transforme sa visite de la ville en une aventure troublante, qui, si je vous la décrivais , vous ne croiriez probablement pas de toute façon…

Concept visuel

C’est une histoire dans laquelle les gens gardent les secrtes des uns et des autres, une histoire dans laquelle personne, autant qu’ils essaient, ne peut se connecter, et dans l’ensemble c’est une histoire qui se complète morceau par morceau comme pour un puzzle. La chose délicate est que les morceaux de deux puzzles différents ont été mélangés dans le même sac : l’un est ce qui se passe vraiment et cela se déroule principalement à travers la voix d’une petite amie très confuse qui ne comprend pas ce qui se passe avec son petit ami. Et l’autre puzzle est le roman que ce petit ami, contraint au silence, qui écrit et cache à tout le monde jusqu’à la toute dernière minute. Cela se traduit visuellement dans une langue très intéressante dans laquelle, par exemple, nous voyons parfois les mêmes personnages ou les mêmes avec un regard différents, selon la version que nous sommes en train de vivre. Le langage de la caméra sera celui d’un témoin discret mais sournois et ironique.