La Cazadora

Réalisation
Suzanne Andrews Correa
Pays
Mexique, États-Unis, Argentine
Format
Long-métrage
Type
Documentaire
Titre original
La Cazadora
Scénario
Suzanne Andrews Correa

Suzanne Andrews Correa

Filmographie

 La cazadora (long métrage en développement, sélectionné pour le Sundance Writers Lab 2018) Muhacir (court métrage, post-production) La casa de Beatriz (DGA Student Film Awards, Morelia International Film Festival) Güero (court métrage)

Note d'intention

L’accusation de Diana après les meurtres transforme ces tueries communes que les gens connaissent à Juarez, en un avertissement. Ordinaire et épique, tragique et inspirante, importante et pleine de pouvoir, elle révèle les contradictions entre la personne qu’elle est et celle qu’elle souhaite devenir. Elle personnifie son combat contre les antagonistes extérieurs, ses démons internes, et les rôles contraires dans sa vie, cela révèle ma conception de la Cazadora plus que n’importe quoi et en évoquant ses peurs, désespoirs et frustrations, j’espère montrer l’inévitabilité de son choix.

Synopsis

28 juillet 2013. Une Mexicaine d’âge moyen affublée d’une perruque blonde attaque un bus dans la cité de Juarez et tire à 6 reprises sur le chauffeur. 24 heures plus tard, elle braque un autre bus et tue à nouveau le chauffeur. Dans le même temps, elle publie une accusation dénonçant la complicité de la ville dans l’agression d’ouvrières par des chauffeurs de bus alors qu’elles se rendaient à leur travail. Elle signe ses forfaits « Diana, chasseuse de chauffeurs de bus ». Dans La Cazadora, Diana surgit avec le meurtre du premier chauffeur, calculatrice et sans pitié. Luz, ouvrière et mère derrière la perruque et le pistolet, assume ses responsabilités quotidiennes tout en planifiant le meurtre du jour prochain. À la fin de la journée, Luz doit choisir entre protéger sa fille de 13 ans ou finir les plans de Diana pour sécuriser Juarez pour les femmes.

Concept visuel

Les actions de Diana sont sombres mais la nature quotidienne des journées de Luz définit le langage émotionnel et visuel du film. Ouverture et lumière, naturalisme et caméra à l’épaule rappellent que même si nous voyons, nous ne percevons pas forcément. Les dangers de ce monde sont brodés dans le tissu de la vie quotidienne, et la cruauté ne se cache pas dans les recoins sombres. Bien plus terrifiante, elle rampe parmi nous, fait partie du paysage comme le sable dans le désert. Comme l’image d’ouverture dans le désert du Chihuahua le suggère : tout dans ce monde est caché au premier regard.

Objectifs recherchés à Cinéma en Développement

Trouver des producteurs et distributeurs

Date prévue pour le tournage

Automn 2018

Lieu prévu pour le tournage

Mexique

Pourcentage du financement en place
$280,000 (37%)
Phase de développement du projet

Developpement

Production
La Boyita
Coproduction
Aleph Motion Pictures
Biographie du producteur

Les crédits de production de Solomonoff comprennent : Cocalero d’Alejandro Landes, Found Memories et Pendular de Julia Murat, The Third band of the river de Celina Murga dont Martin Scorsese est le producteur exécutif, Everybody has a plan avec Viggo Mortensens, Zama de Lucrecia Martel et Hermanas et Le Dernier été de la Boyita coproduit par Pedro Almodóvar, et Nobody’s Watching.