El Rezador

Partager :

Note d'intention

Dans le centre-ville de Quito, on peut trouver une église catholique monumentale, entourée de charlatans qui proposent des cures miraculeuses. À quel point leurs activités sont-elles dangereuses et jusqu’où sont-ils prêts à aller s’ils ont l’opportunité de développer leurs affaires ? J’ai trouvé la réponse dans l’actualité. Gema, une pauvre fille, dessine des milliers de croyants pour réaliser ses miracles présumés. Une foule de personnes génèrent d’immenses profits et des conflits inévitables s’avèrent fatals. Je pense que ce contexte est idéal pour faire évoluer un thriller qui, dans un souci d’explication, tisse les fils qui relient pouvoir et corruption.

Synopsis

Deux ouvriers découvrent un homme nu crucifié au coeur d’un ancien village en restauration situé dans le centre historique de la ville de Quito. Près de là, une voiture est garée et, dans cette voiture, il y a Antanacio qui pleure dans son tee-shirt maculé de sang : c’est El Rezador. Lorsqu’on l’arrête, une foule de fanatiques en colère va tenter de le lyncher, alors que la police se bat pour les faire reculer. El Rezador est l’histoire d’un petit arnaqueur qui va profiter économiquement d’une petite fille, qui déclare avoir des visions de la Vierge Marie et qui est considéré par des milliers de fidèles comme un miracle. Ce business est si florissant et profitable qu’il va inévitablement lui échapper.

Concept visuel

L’histoire de El Rezador a une teinte obscure qui est reflétée par l’atmosphère qui entoure l’histoire. Les contrastes élevés sont fondamentaux, de grandes différences entre les lumières et les ombres, qui par leurs intensités vont atteindre un noir profond. Les lumières vont devenir plus fortes ou plus douces mais toujours au moment opportun, révélant ce que nous voulons montrer et dissimulant le « mystère ». C’est dans la ville de Quito que l’on peut retrouver une palette de couleurs, les revêtements de couleur des murs et leurs textures, les rues et les objets qui dévoilent un environnement corrompu et organique, dans un grand déclin moral. La série des « peintures noires » de Goya sont une grande source d’inspiration visuelle.