De brique et de tôle

Réalisation
Elsa Deshors
Pays
France, Brésil
Format
Long-métrage
Type
Fiction
Titre original
De brique et de tôle

Elsa Deshors

Filmographie

Roms, autour de nous, 2013 (court-métrage, documentaire), De briques et de tôles, 2013 (documentaire), Sentein, épique, école et drame, 2012 (court-métrage collectif).  Participation: Festival Résistances , Le rayon de poussière, 2010 (court-métrage), Espace naturel, 2010 (court-métrage), Milac, des femmes indigènes en lutte, 2009 (court-métrage, documentaire). Participation : Festivals d’Aubagne et des «Peuples Autochtones» à Grenoble, Le rictus, une maison sans papiers, 2007 ( documentaire).

Note d'intention

Dans ce film, je tourne mon regard vers le Brésil pour voir comment s’organise un quartier délaissé par l’État et je pose la question suivante, quelle architecture pour quelle société ? La première fois que je suis allée au Brésil, en 2011, j’ai animé des ateliers de cinéma pendant six mois dans les écoles de Rio De Janeiro situées dans les favelas. Par la suite, je suis retournée vivre à Rocinha ou j´ai rencontré Martin, le premier maire de Rocinha et militant pour les droits des favelados. Depuis les années soixante, les paysans du Nordeste rejoignent les favelas pour y améliorer leur niveau de vie. Soumis à la pression de l’État qui voulait expulser en banlieue ces baraquements illégaux, les habitants ont inventé des moyens de luttes pacifiques pour garder leurs maisons et la proximité avec leur travail en centre ville.

Synopsis

Avez-vous déjà assisté au spectacle que produit une favela à la tombée de la nuit ? Des centaines de constructions désordonnées groupées sur les pentes d’une colline s’allument comme une galaxie en train de naître. Cette beauté apaisante contraste avec l’agitation chaotique qui domine les rues pendant la journée. Martin marche sur la passerelle, derrière lui la favela de Rocinha occupe tout l’arrière-plan, le ciel n’existe plus. Il salue une de ses connaissances. Il marche dans la rue jusque chez lui. Il entre et retrouve son fils. Un article de journal parle de la santé à Rocinha, un dialogue s’ensuit. Il sort de vieilles photos qui montrent les travaux pour l’installation des canalisations de l’eau courante. On voit les déchets qui jonchent le sol et l’eau sale qui ruisselle dans la rue. La nuit tombe sur la favela. Les enfants rentrent de l’école, les phares des motos taxis balayent l’espace. Flavio se prépare pour son atelier de hip-hop. Il sort, traverse les rues bruyantes de la favela. Sur un toit, il retrouve des adolescents et son groupe de musique. Ils discutent des nouvelles du quartier. Puis, certains dansent pendant que les autres rappent. Leurs textes parlent de la lutte des « favelados » pour le droit à une vie meilleure. à travers ces scènes le film amène à découvrir ceux qui d’une génération à l’autre ont lutté pour le droit au logement et une vie digne.

Concept visuel

Les personnages du film reviennent sur certains évènements majeurs auxquels ils ont pris part et qui ont permis à la favela de rester debout. Le film décrit leur relation au lieu, à l’histoire collective et l’organisation de leur résistance. Les séquences du film oscillent entre le territoire intime des personnages (l’intérieur de leur maison) et l’espace publique. Je favorise les plans-séquences et un rythme de montage assez lent qui permet au spectateur de s’imprégner du contexte et des paysages. Je reste hors champ pour faciliter l’immersion du spectateur dans cet univers. Des parenthèses musicales de jazz avec une contrebasse seule ponctuent le film. Ce son à la fois rythmique et harmonique évoque les bas-fonds humides de la favela

Objectifs recherchés à Cinéma en Développement

Présenter le projet à des diffuseurs, des chaines etc.

Date prévue pour le tournage

Mai 2015.

Lieu prévu pour le tournage

Rio De Janeiro (Brésil).

Pourcentage du financement en place
95%
Phase de développement du projet

En développement.

Production
Le Lokal
Coproduction
Airelle Production