Quand le film commence, on croit être dans un paradis. Tout est beau, les paysages, les personnages et semble-t-il, les relations entre les êtres… Et puis, insidieusement, on comprend que cet homme attentionné que l’on croyait être le père de la jeune Tami, est en fait le leader d’une secte, basée dans le sud du Chili. Le doute s’immisce dans la tête de Tami, 11 ans, quand Miguel la choisit comme l’élue digne d’être mère de son enfant. On pense à Sofia Coppola, dans l’esthétique brillante – le chef opérateur, Sergio Armstrong a déjà été remarqué sur les films de Pablo Larraín (No, Neruda…) – et l’attention portée à ses protagonistes. La réalisatrice, dont c’est le deuxième film après Joven y alocada, démontre son habileté à installer une ambiance de plus en plus inquiétante et à diriger ses acteurs, tout en dénonçant les dérives sectaires, très présentes dans son pays.

Réalisation
Marialy Rivas
Pays de production
Chili, Espagne, Argentine
Année de production
2017
Durée
1h18
Acteurs
Sara Caballero, Marcelo Alonso, María Gracia Omegna
Titre français
Petite princesse