La estrella

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Note d'intention

Cuba est un mythe. Un espace hybride où la fiction tente de s’imposer sur une réalité qui n’admet pas de formatages et qui dépasse n’importe quel acte d’écriture. Peut-être est-ce la raison pour laquelle je me suis senti plus proche du cinéma non fictionnel. Faire des films est devenu le dispositif idéal pour explorer l’intemporalité qui domine l’Île, dans le but de comprendre ce “non-lieu” dans lequel j’ai grandi.

Synopsis

Dans une baie isolée de Cuba, à l’ouest de l’île, Pitufo est le plus petit et le plus insaisissable des condamnés qui y démantèlent des bateaux. Ses journées s’écoulent dans un enfer de feu et de métal découpé, où seule la destruction semble avoir sa place. Il passe ses nuits à planifier son évasion. À l’aide d’une lumière satellite il envoie des signaux de l’autre côté de la baie ; la présence vigilante du phare est sa seule réponse. Accompagné d’El Pa, démolisseur à la retraite, il réussit à s’enfuir à la recherche de L’Étoile, un lieu où, selon les légendes du port, tous les vœux deviennent réalité. Au-delà des frontières du cimetière de bateaux, dans les eaux troubles d’un marais de Floride, Pitufo devra affronter ses propres peurs pour recouvrer la liberté.

Concept visuel

La Estrella est un long-métrage hybride, dans lequel les éléments de fiction gravitent autour d’un registre réel. Les frontières entre les deux territoires s’étendent à mesure que le film progresse. L’imaginaire tissé par les démolisseurs autour des bateaux et de la baie nous invite à jouer avec différents genres et registres.