Anhell69

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Note d'intention

Réaliser Anhell69, c’est aussi parler de mon histoire personnelle. Avec ce projet je voudrais reconstruire une partie de ma vie et honorer mes amis, les morts comme ceux qui sont encore en vie. Ce film est le témoin d’une génération sacrifiée, mais c’est aussi l’histoire de ma ville contée à travers ses problématiques politiques et sociales. Enfin, c’est aussi le journal retraçant l’histoire d’un film qui n’a jamais été terminé, le processus créatif d’un réalisateur, et un hommage au cinéma.

Synopsis

Un corbillard circule dans les rues de Medellín, pendant qu’un jeune réalisateur conte l’histoire de son passé dans une ville violente et conservatrice. Il se remémore la pré-production de son premier film, un film de série B avec des vampires. La jeune scène queer de Medellín est choisie pour le film, mais le protagoniste principal meurt d’une overdose d’héroïne à l’âge de 21 ans, comme de nombreux amis du réalisateur. Anhell69 explore les rêves, doutes, et peurs d’une génération annihilée, et les difficultés pour continuer à faire du cinéma.

Concept visuel

Anhell69 est un documentaire néo-noir hybride. Il est narré par son réalisateur, Theo Montoya, qui est le personnage principal. Différents matériaux seront tissés pour dérouler la narration : des archives, de la mise en scène et du cinéma-vérité. Le film a une atmosphère fantomatique, sombre et colorée, tandis que le réalisateur parle avec ses amis, morts et vivants, dans une ville qui ressemble à un cimetière. La bande originale transmettra la tristesse, les peurs et espoirs de cette génération.