La Cinémathèque de Toulouse vous donne la possibilité de découvrir sept films oubliés de l’Histoire et récupérés par la Coordination Latino-Américaine des Archives d’Images en Mouvement (dite CLAIM), préservant ainsi le patrimoine cinématographie d’Amérique latine : 

- Mercredi 02 février à 16h30 : El retorno, d'Albert-Francis Bertoni (Costa Rica, 1930, 78 min., muet, DCP, intertitres espagnols sous-titrés français)
Rodrigo, jeune homme de la campagne qui part étudier à la ville et qui finira par succomber aux tentations de la vie urbaine. La ville, ses pièges et ses déceptions… Rodrigo finira par regagner sa campagne, un espace toujours valorisé positivement dans la littérature et l’art costariciens.

- Samedi 05 février à 19h : Prisioneros de la tierra, de Mario Soffici (Argentine, 1939, 86 min., noir et blanc, DCP, VOSTF)
Dans l’univers d’une plantation de maté, un contremaître sans scrupule découvre qu’un des ouvriers est tombé amoureux de la fille du médecin de la ville. Jaloux, il déclenche une guerre personnelle contre lui. La tension augmente et les effets de la violence deviennent irréversibles.

- Mercredi 09 février à 19h : 

Movimento estudantil em São Paulo, d'un réalisateur inconnu (Brésil, 1977-1980, 3 min., DCP)
São Paulo, années 1970. Dans les rues du centre-ville, les manifestants réclament l’amnistie pour les prisonniers politiques et la fin du régime militaire. Les étudiants et les travailleurs appellent à une grève générale. En plein milieu de la manifestation, les caméras enregistrent des scènes de répression policière.

En busca de María, de Luis Ospina et Jorge Nieto (Colombie, 1985, 16 min., DCP, VOSTF)
À partir des quatre uniques plans, seuls rescapés, du premier long métrage muet colombien María (1921) de Máximo Calvo, les réalisateurs mènent une enquête palpitante de reconstitution de ce film perdu. Teinté d’humour, le film n’en est pas moins une documentation sérieuse de la mémoire cinématographique.

Naskará, de Juan Miguel de Mora (Guatemala, 1951, 39 min., noir et blanc, DCP, VOSTF)
Naskará, qui signifie « aube » en tz’utujil, est un film sur la vie du peuple indigène au moment de la dernière dictature libérale et de l’avènement de la Révolution au Guatemala.

- Mardi 15 février à 19h : 

El bolillo fatal… o el emblema de la muerte, de Luis del Castillo (Bolivie, 1927, 17 min., muet, DCP, intertitres espagnols sous-titrés français)
Un court métrage de Luis del Castillo réalisé en 1927 documentant l’exécution d’Alfredo Jauregui, reconnu coupable du meurtre de l’ancien président José Manuel Pando en 1917. Quelques instants avant son exécution, le jeune homme sourit nerveusement à la caméra puis… Un document censuré dès sa sortie et resté inédit durant quatre-vingt-cinq ans.

El húsar de la muerte, de Pedro Sienna (Chili, 1925, 65 min., noir et blanc, DCP, intertitres espagnols sous-titrés français)
Un film muet dédié à Manuel Rodríguez et devenu monument national et indépendantiste chilien. En 1814, au Chili, ce dernier organise la résistance contre l’empire espagnol. Après trois années de lutte, le pays proclame son indépendance…

Disponible du mercredi 02 février au mardi 15 février à la Cinémathèque de Toulouse

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