Récit intriguant de cette petite mort du cinéma, passée quasiment inaperçue, que fut l'apparition du numérique et la rapide disparition de la pellicule, au point de ne plus pouvoir trouver de pellicule vierge. Dans un montage millimétré d'images ciselées et remodelées, le cinéaste met en scène les tribulations de son cerveau : il fait se répondre le technicien, l'esthète et son être social afin d'interroger les relations qui lient l'impression argentique et le cours de la vie.