Juan contre les monstres

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Note d'intention

Le combat de Juan et des Chiliens contre l’injustice et le capitalisme est universel. Juan contre les monstres, c’est David contre Goliath. Mais malgré la noirceur des faits, je ne veux pas faire un film tragique. Juan est vivant et plein d’humour. Résilient, il donne un sens aux drames qu’il a vécus et malgré les risques qu’il encourt, il affronte les démons de son histoire. Jusqu’à soulever le thème de la trahison, thème ultra tabou. Au Chili comme sur toute la planète, la folie règne, les monstres sont là, ils sont… humains.

Synopsis

Au Chili, depuis octobre 2019, les combattant·e·s de la première ligne des manifestations se battent pour défendre leur terre, leurs ressources et leur dignité. Frondes, boucliers, lasers… Ils repoussent l’armée et la police qui, une fois de plus dans l’Histoire, tuent, violent, torturent et mutilent en toute impunité. Juan Saravia, petit vendeur de sandwiches, les combat lui aussi. À la tête de la Comisión Funa, il traque un par un les assassin·e·s d’hier et d’aujourd’hui qui tentent de disparaître pour fuir la justice. Il conduit la foule devant l’antre de ces monstres pour révéler leur identité et leurs crimes au monde entier. Parmi eux, Juan cherche l’assassin de son père. Cadre au Parti communiste, son père aurait collaboré avant de mourir sous la torture en 1982. Juan voudrait laver son image et affronter ce·lles·ux qui ont traité en paria toute sa famille au nom du dogme. Pour Juan, les monstres sont partout…

Concept visuel

Juan mène des enquêtes à suspens, chaque séquence apportera un indice au puzzle. Au/à la spectateur·rice actif·ve, de faire les recoupements. L’affiche fait référence à la science fiction des années 1970. Juan se bat avec son peuple contre l’invasion des monstres sur la planète. Il habite un vaisseau de béton où errent les fantômes qu’il venge. L’étalonnage sera vif et saturé pour appuyer le côté surréaliste des évènements et la folie des personnages. La musique composée par un musicien toulousain sera synthétique et parfois bruitiste, en accord avec la référence science fiction des années 1970.