Jujuy originario y metalero

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Note d'intention

Mon souhait est de détourner les stéréotypes qui sont attachés aux « métalleux » en utilisant les codes du cinéma de genre. Je souhaite les utiliser avec humour et les exagérer pour les déconstruire. Et offrir ainsi un genre qui reflète notre identité sud-américaine dans la lutte pour les droits humains et environnementaux. En tant que descendant de migrants européens et d’indiens, je pense qu’accepter la diversité et la différence est une nécessité pour rapprocher les cultures. En bref, tenter d’évoluer et de grandir en tant qu’êtres humains.

Synopsis

Quatre musiciens de métal, descendants des peuples originaires du nord de l’Argentine, décident d’organiser un grand festival de métal afin de sensibiliser à quatre graves problèmes environnementaux qui affectent les territoires de leurs communautés. Si le style métal est réellement en train d’exploser dans la région, il a des racines plus anciennes, qui en se mêlant au mode de vie local produisent un mélange surprenant. Il s’agit en même temps pour eux de s’affirmer en tant qu’indiens et fans de métal, en luttant contre les préjugés et discriminations dont ils sont doublement victimes. Car au sein même de leur « peuple », ils sont des moutons noirs. Et ils espèrent que la musique, leur cri, leur donnera une voix qui portera au-delà de leur territoire.

Concept visuel

Les quatre histoires se dérouleront en parallèle, alternant les séquences, pour se rejoindre toutes quatre à la fin. Chaque personnage est attaché à un genre propre : western, film noir, classique et guerre. Très marqués au départ, les genres se dilueront au fil du film dans une esthétique plus réaliste, à l’image des personnages qui s’approprient un mode de vie étranger, le métal, et le font leur. Le montage son et image jouera sur le contrepoint avec de forts contrastes musicaux, mêlant métal et folklore local.