La misteriosa mirada del flamenco

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Note d'intention

C’était une priorité pour moi que le contexte soit celui d’une maladie comme le sida. Bien que cette histoire se soit dérouleé il y a plus de 30 ans, les méconnaissances liées à cette menace restent les mêmes. Les cas au Chili ont triplés, la violence envers les porteurs est toujours là, et lorsque l’on interroge les élèves de l’école publique, la plupart ignorent les moyens de transmission. Raconter cette histoire du point de vue d’un enfant nous invite à découvrir, ressentir et comprendre cette réalité de façon beaucoup plus empathique.

Synopsis

1983, Nord du Chili. Lidia (7 ans) vit dans une ville minière isolée, menacée par une maladie inconnue. Elle a déjà tué plusieurs hommes et, selon les locaux, elle se transmet quand un homme tombe amoureux d’un autre homme. Juste par le regard. Ses frères adorés, Alexo (23 ans) et Nicolás (15 ans), sont suspectés d’être contaminés. Ils vont être mis en quarantaine, les yeux bandés. Lidia se rend compte que les habitants commencent à les persécuter, et leur père Gastón (43 ans) va les humilier publiquement en tentant de prouver qu’ils ne sont pas malades. Tout le monde commence à les croire, mais les choses se compliquent lorsque Alexo attrape un rhume et ne parvient pas à se soigner pendant des semaines. Cela pousse Lidia à se confronter à son père et aux habitants, pris dans la tourmente d’un mythe local, afin d’obtenir de l’aide.

Concept visuel

Nous souhaitons créer une atmosphère mêlant vie quotidienne, confinement et mythe. L’aspect quotidien est la relation entre la fratrie, proche et sensorielle. Ils font tout ensemble : se limer les ongles, se laver les cheveux et se murmurer des secrets. Le confinement se ressent dans les scènes tournées près des fenêtres, révélant l’extérieur interdit, et dans des plans statiques à cause de l’incapacité des personnages à passer à l’action. Dans la narration, tout est lié au mythe, à ce que la fratrie perçoit des discours des locaux.