Llamar al diablo por su nombre

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Note d'intention

« Ce travail m’a vraiment rendue mauvaise », m’a confié une amie éducatrice il y a quelques années. Cette histoire m’a profondément affecté. Une histoire que l’on ne raconte pas, celle de comment une jeune éducatrice doit s’adapter à la violence inattendue de la prison pour mineurs, qui ne vient pas des jeunes détenus mais de ses propres collègues. Je souhaite explorer les mécanismes par lesquels la violence se perpétue là où elle devrait être éradiquée, le silence des institutions, les limites entre le bien et le mal et la façon de rester sain dans un lieu malsain.

Synopsis

Dans un centre de détention pour mineurs, une éducatrice jeune et idéaliste est harcelée par ses collègues. Alors que le cercle de la violence se referme et qu’elle n’a nulle part où se réfugier, un jeune détenu surnommé « Le diable » lui propose un marché.

Concept visuel

Visuellement, le film se déroulera principalement entre le coucher du soleil et l’aube, derrière des portes fermées, entre le centre de détention et la maison de l’éducatrice. L’image, nourrie d’expressionisme, ainsi que la conception sonore et la musique, qui varie de l’électro-acoustique au metal, vont construire un espace oppressant et sans échappatoire possible, où les conflits moraux des personnages résonneront.