Morir de pie

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Note d'intention

La protagoniste nous plonge dans un monde où le manque d’empathie est devenu commercial et où la séparation entre ce qui est prévisible et ce qui est spontané a perdu toute limite. J’ai proposé de développer une histoire douce-amère sur la solitude contemporaine. Une histoire qui interroge ironiquement les constructions sociales qui nous sont imposées et qui sont révélées par l’intimité d’un personnage féminin fort, complexe et remplie de contradictions.

Synopsis

Cruz (40 ans), actrice, a consacré sa carrière à interpréter des personnages face à des étudiants de médecine. Elle joue une patiente qui interprète les émotions et reconstitue, pour les jeunes médecins, des réalités qui leur sont inconnues. Rien ne perturbe la vie de Cruz jusqu’à ce que, une nuit, alors qu’elle fait son jogging dans le gymnase de son immeuble, elle voit un corps tomber depuis le toit de l’immeuble. Cruz est l’unique témoin, mais au lieu d’aider la victime, elle continue à faire son jogging, une réaction qui est enregistrée par les caméras de sécurité, et qui sera l’objet d’un interrogatoire de police. Cruz a le sentiment d’avoir perdu tout lien avec ses propres sentiments et tente de forcer ses vraies émotions tout en commençant à s’interroger sur les rapports sociaux autour d’elle.

Concept visuel

Un drame psychologique avec des touches d’humour noir dont l’histoire se déroule entre deux espaces initialement bien définis : un hôpital qui correspond au travail de la protagoniste et celui de sa vie réelle. Le premier est froid et contrôlé. Tout se veut réel, mais ce n’est pas le cas. A la place, un chaos silencieux règne dans sa vie jusqu’à ce qu’un événement vienne l’interrompre. À partir de ce moment, les deux mondes tendent à se combiner, la réalité semble un lieu construit sur des rôles et des apparences.