Perros que duermen bajo el agua

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Note d'intention

C’est une histoire intime née d’expériences personnelles. J’ai été élevé par mon père après que ma mère m’a abandonnée. C’est un point de vue féminin sur l’éducation paternelle. J’écris à propos du pardon impossible entre Maria et sa mère, et leur solitude. Je raconte un mois de la vie de famille de Maria durant un hiver très froid et un court été indien. L’atmosphère que je crée pour ce film est l’atmosphère qui existe dans mon esprit et dans mes souvenirs selon la manière dont les choses se sont déroulées.

Synopsis

Perros que duermen bajo el agua parle du voyage intérieur de Maria. Après la quatrième tentative de suicide de sa mère, la vie ordinaire de Maria change. Elle n’a pas d’autre choix que de s’occuper de sa mère. Elle s’échappera quelques jours pour le sud du Chili pour rendre visite à son père, synonyme de « foyer » pour elle. Elle doit aussi se confronter à ses relations amoureuses inachevées et à son incapacité de terminer la traduction de Der Gute Mensch von Sezuan, un livre de Berthold Brecht qui traite de l’impossibilité de faire le bien dans ce monde.

Concept visuel

L’atmosphère photographique des visuels et points de vue de Perros que duermen bajo el agua sont fondamentales. Une ville où toutes les rues sont toujours vides, des sons d’ambiance qui se réverbèrent dans deux endroits différents. Une manière personnelle de percevoir le monde, la solitude, l’abri. Ce film conte avec les dialogues, mais aussi avec la lumière, le son, la position de la caméra et le choix des lieux où évoluent les personnages, tout ceci forme la narration du film.