Wat die grond onthou

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Note d'intention

Un processus authentique de réconciliation entre deux camps historiquement séparés à cause de la ségrégation, une exploration de la force du lobbying collectif pour concrétiser les promesses. Un sujet d’intérêt national et international car des situations similaires existent dans de grandes universités autour du monde. Faire le portrait de ceux qui ont été marginalisés par la société, mais aussi de ceux qui ont bénéficié de ces privilèges historiques.

Synopsis

Une communauté animée et diversifiée s’épanouit sur les terres fertiles d’Afrique du Sud. Les aînés racontent comment leur peuple a été arraché à leur terre et envoyé dans des zones désertiques. La souffrance de l’apartheid leur a laissé des cicatrices mais ne les a pas transformés en êtres individualistes. Malgré cette séparation forcée datant des années 1960, ils restent aujourd’hui ensemble grâce à leur sagesse et leur foi. Une université a été construite sur leurs terres, et aujourd’hui, cette institution a reconnu publiquement sa culpabilité, mais restituer les terres semble impossible. Les anciens illuminent l’écran avec leur manière d’aborder le problème. La sagesse, la spiritualité et la patience de la communauté font face à ce que l’apartheid a tenté de leur enlever cinquante ans auparavant.

Concept visuel

Le souvenir des vies familiales et communautaires d’un quartier. Un grand sens de la communauté et de forts liens familiaux coexistent dans ce quartier de Stellenbosch. Le récit évolue vers la façon dont les héritages des déplacements passés continuent d’affecter le quotidien à Stellenbosch et la recherche de justice. Une panoplie d’entretiens, de discours et d’expressions verbales dans les rues sont les fils conducteurs de l’histoire, ainsi que les visuels de versification à travers des métaphores documentaires d’observation.