Le film raconte la vie, la mort et la profanation de la dépouille au nom de la science de trois grands chefs Lonkos de la Pampa et de la Patagonie après la sanglante campagne du désert. Il présente l'une des dernières apparitions publiques de l'écrivain Osvaldo Bayer et de l’anthropologue Carlos Martínez Sarasola et divers témoignages.

Prix du meilleur long-métrage au festival d'Amsterdam (IDFA), ce film est un essai tissé à partir de la correspondance audiovisuelle entre deux cinéastes cubaines établies en Galice et à Genève. Alors qu’elles tentent de reconstruire leur vie loin de Cuba, elles confessent leurs vulnérabilités et leurs désirs les plus intimes. Un dialogue sensible et créatif, souligné par une exploration de l’image et sa plasticité. Première française.

Lors de sa première visite dans un musée, Adelina découvre sa fibre artistique.

Serveuse dans un petit restaurant, Igua, une jeune femme vénézuélienne exilée à Brooklyn, NY, vit son premier hiver.

Les voix de quatre communautés des Andes péruviennes, à 3 700 m d'altitude, convient à la reconstruction du dernier pont suspendu inca, le Q`eswachaca. Cette tradition vieille de plus de cinq cents ans a lieu chaque mois de juin. La caméra invite à explorer la géographie, les traditions, les connaissances, la réalité actuelle et passée de l'empire Inca et des cultures indigènes, offrant la possibilité d'un autre regard sur le monde. Première mondiale.

Portrait détonnant du compositeur et bandonéoniste Astor Piazzolla (1921-1992), créateur hors norme qui a révolutionné la musique argentine. Ce documentaire qui a remporté de nombreux prix a vu le jour grâce aux archives que Daniel Piazzolla, son fils, a confié au réalisateur. Les mystères de la création, l’art et la famille sont secoués. Première française.

À Contagem, ville populaire du Minas Gerais brésilien, un coup de feu retentit lors d’une soirée d’anniversaire en liant les destins de Selma, Ana, Marcos, Beto et Miro. Tous se démènent pour améliorer leur vie et trouver leur place « au coeur du monde ». Entre film social et thriller haletant, les réalisateurs livrent une des pépites du cinéma brésilien qui, ironie de l’histoire, a brillé de tous ses feux l’année de l’élection de Bolsonaro.

Baracoa est un petit port cubain. Leonel et Antuán, deux enfants de la campagne, s’apprêtent à passer leurs vacances d’été livrés à eux-mêmes. Leur différence d'âge ressort jour après jour et leurs projets diffèrent. Antuán n’attend qu’une chose : aller chez son père à La Havane. Leonel aimerait tout simplement se rendre à la plage. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et leur amitié est mise à l’épreuve au cours d’un été qui va les transformer. Excellent film qui reflète l’actuelle transition de Cuba. La caméra invisible suit au plus près l'intimité entre les deux amis, leurs réflexions, leurs jeux, leur relation. Première française.
 

L’assassinat de Berta Cáceres a secoué le monde le 2 mars 2016. Son combat pour la défense des territoires l'a amenée à diriger le Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH). La lutte contre l'installation d'un barrage sur la rivière Gualcarque, sacrée pour le peuple Lenca, est le préambule d'une histoire dans laquelle on suit Miriam Miranda, chef garifuna, amie et compagne de Berta.

En lutte contre les discriminations dont elles sont victimes de la part de leur entourage, trois jeunes de la favela d'Heliôpolis s’échappent à la recherche d'un refuge dans la vie nocturne LGBTQI+ du centre-ville de São Paulo.

Une cachada, c’est une chance. Elle se présente à des vendeuses ambulantes salvadoriennes sous forme d’un atelier-théâtre au cours duquel elles mettent en scène leurs histoires douloureuses, entre abus, violence et manque d’amour. Le film suit leur évolution tout au long du processus qui, par l’expression et l’élaboration de leurs souffrances, bouleverse leur vie. Un film empli de sororité, de positivité et d’espoir. Première française.

Qu’est-il advenu des Petites Chaperonnes Rouges après tant de siècles d’oppression patriarcale ? C’est autour de la confection d’un manteau rouge que trois générations de femmes, la réalisatrice, sa grand-mère et ses deux nièces, décousent leurs souvenirs et cousent leur devenir. Sous couvert de film familial, cette oeuvre questionne l’égalité salariale, les violences domestiques, l’avortement et les conditions des femmes en général. Première européenne.

Le corps des femmes est la chair de la Bible : les périodes de la vie vues comme des stades de cuisson sont traduites par différentes techniques d'animation et démontent tous les préjugés les uns après les autres.