À situtation exceptionnelle, contenu exceptionnel ! Découvrez ici pour la première fois des articles uniques issus de différents numéros de notre revue Cinémas d’Amérique latine, suivez nos dossiers thématiques, nos entretiens… Une manière de rester au plus près des cinématographies latino-américaines depuis chez soi…
Cinélatino vous offre chaque semaine des articles extraits de différents numéros.
Et pour ceux qui veulent l’intégralité, profitez de notre offre spéciale pour le numéro 28 : 10€ (au lieu de 20€) en suivant ce lien : La revue Cinémas d’Amérique Latine
À découvrir :
Retour sur les ateliers universitaires Hommage à Luis Ospina Dossier spécial : Patricio Guzmán Leurs paroles… Interviews & prise de paroles de cinéastes latino-américains essentiels Animation Et aussi, à découvrir Cinéma indigène Les Afro-descendants dans le cinéma latino-américain Économie du cinéma Littérature et cinéma Le documentaire Femmes de cinéma, femmes au cinéma Lumière sur les pays moins visibles Techniques, image, son… Le cinéma, radiographie de l’histoire sociale et politique des pays Le court-métrage Cinéma et art contemporain La critique de cinéma Nordeste
>> Retour sur les ateliers universitaires
réalisés en 2019 avec Claudia Calviño et Mariano Lliñas
ATELIER Cinéma, genre et politique Cinélatino 2019
EN 2019, LES INVITÉ·E·S DE L’ATELIER ÉTAIENT Claudia Calviño PRODUCTRICE CUBAINE & Mariano Llinas RÉALISATEUR ARGENTIN
>> Dossier spécial : Hommage à Luis Ospina
au travers de cette série d’articles
Figure majeure du cinéma latinoaméricain, Luis Ospina est mort le 26 septembre 2019 à Bogotá.
Venu aux Rencontres de Toulouse à trois reprises à pratiquement dix ans d’intervalle, il a marqué le festival : en 1995 où onze de ses films étaient programmés, en 2008 où son film Un tigre de papel a reçu le prix du public et enfin en 2017 où un focus lui fut dédié, dans le cadre de la muestra Caliwood. Il souriait d’ailleurs de ce mot, Caliwood, terme inventé en plaisantant par le Groupe de Cali, qu’il avait fondé dans les années 1970, avec ses amis Carlos Mayolo et Andrés Caicedo. Cinéaste cinéphile, il a propagé le cinéma dans les ciné-clubs, en enseignant à l’Université et sur les écrans du monde entier. Il était aussi chroniqueur dans différentes revues colombiennes et fondateur et directeur artistique du festival international de cinéma de Cali. Réalisateur documentariste, il a secoué le genre et a impulsé une énergie originale au cinéma colombien.
Ici, à Toulouse, à Cinélatino, nous sommes nombreux à garder dans le coin de notre mémoire une anecdote, une discussion cinématographique réjouissante, des images de ses films, documentaires souvent provocateurs, déroutants et jubilatoires.
Lui qui vivait cinéma disait : « la vie est un documentaire : dans la vie comme dans le documentaire on ne sait pas ce qui va se passer. »
> Revue Cinémas d’Amérique latine 13 | «Vini video vici : el video como resurrección » [la vidéo en tant que résurrection], Luis Ospina, 2005.
> Revue Cinémas d’Amérique latine 16 | « Un tigre de papier, spécialement vrai nécessairement faux », Isleni Cruz Carvajal
> Revue Cinémas d’Amérique latine 20 | « A los hijos hay que reconocerlos [Il faut reconnaître ses enfants] de Luis Ospina, 2012.
Saviez-vous que pour La Société du feu rouge, le réalisateur colombien Rubén Mendoza a demandé à Luis Ospina de faire le montage ? Les rôles ont été intervertis puisque Rubén Mendoza avait été le monteur de ses derniers films : La desazón suprema (2004) et Un tigre de papel (2007). Luis Ospina affirme qu’il “souffre pendant les tournages” et “se réjouit pendant le montage” en citant Jean-Luc Godard : “montage, mon beau souci”.
> Revue Cinémas d’Amérique latine 25 | « Luis? Pourquoi Cali? » Marie-Françoise Govin, entretien avec Luis Ospina, 2017.
Cette info éclaire un propos de Ospina dans l’interview, quand il parle de la pléthore de documentaires dans ces années-là.
« Il y a quelques décennies les cinéastes colombiens se disputaient les subsides de FOCINE, ils inventaient des coopératives et imaginaient des coproductions et des fonds renouvelables. Au milieu de la pénurie, les rivalités ne manquaient pas. Dans ce contexte, rares étaient les réalisateurs qui faisaient autre chose que penser à eux et se proposaient de participer à des projets avec les indigènes ou les gens des quartiers populaires. Dans le passé, Marta Rodríguez et Jorge Silva furent deux de ces créateurs exceptionnels et c’est grâce à eux, à Pablo Mora et au travail de beaucoup d’autres métis et d’indigènes, que le cinéma indigène colombien existe, par exemple. Contravía est composée d’un groupe de personnes qui, sans cesser de penser à ses propres œuvres, relie ces créations avec les communautés environnantes et, ainsi, enrichit l’existence de ces communautés et de leurs propres œuvres. » Óscar Ruiz Navia, interviewé par Julián David Correa, « Nous faisons partie du monde : Contravía films, de Cali ». Revue n°25, 2017, p.47-48.
> Revue Cinémas d’Amérique latine 25 | « Cali, cinéma, culture et cinéphilie », Ramiro Arbeláez, 2017.
> Revue Cinémas d’Amérique latine 26 | « Le cinéma colombien n’est pas seul. » Julián David Correa, 2018.
> Revue Cinémas d’Amérique latine 26 | « Atelier cinéma genre et politique. Luis Ospina ». 2018
et retrouvez deux articles inédits dans le dernier numéro de la revue 28 :
Luis Ospina. “La ausencia de memoria es la muerte” | “La véritable mort c’est l’absence de mémoire” ENTREVISTA DE PEDRO ADRIÁN ZULUAGA
Peligra la muerte del artista. Un texto para celebrar las vidas y muertes del cineasta Luis Ospina | La mort de l’artiste en danger. Un texte pour célébrer les vies et les morts du cinéaste Luis Ospina de RUBÉN MENDOZA
>> Dossier spécial : Patricio Guzmán
Né à Santiago du Chili en 1941, Patricio Guzmán a tourné au Chili, de 1970 à 1979, un documentaire en trois parties : La Bataille du Chili. Exilé en France après le coup d’État, il a réalisé des films politiques, contribuant au mélange des genres et donnant au documentaire des tonalités métissées. En 2010 Nostalgie de la lumière puis en 2015 Le Bouton de nacre et en 2019 La Cordillère des songes développent des correspondances entre le passé et le futur, entre la mémoire et le devenir, voyages entre le réel et la poésie.
dans les anciens numéros…
Revue Cinémas d’Amérique latine 3 : « Des taches sur le négatif et la vitesse du temps », Patricio Guzmán. p.18
« Mélanger les genres, une tendance courante dans la littérature et la musique d’Amérique latine, s’impose de plus en plus dans les documentaires du monde entier. […] mélanger signifie créer du nouveau à partir de ce qui existe déjà ; cela veut dire être volontairement impur dans un monde imparfait.
C’est le contact avec des genres différents qui assure la découverte de quelque chose de différent. Le regard ouvert nous permet d’atteindre une richesse, de découvrir d’autres possibles, l’agréable surprise du nouveau. »
Revue Cinémas d’Amérique latine 19 : «Documentaires sur la mémoire chilienne, approches d’un point de vue intime.» Maria José Bello p.77-83
« Le cinéma des années 1970 est un cinéma de geste, épique, qui raconte un projet idéologique violemment avorté par l’intervention militaire, les morts et l’exil. Beaucoup de cinéastes de cette époque ont été des victimes directes du régime […]»
Revue Cinémas d’Amérique latine 21 : «Le Chili était une fête.» Patricio Guzmán. P.25-29
«À cette époque-là [1971], […] nous filmions tous les jours et nous nous étions lancés dans la plus grande aventure de notre vie. […] Nous vivions les yeux grands ouverts, en perpétuel mouvement. »
Revue Cinémas d’Amérique latine 26 : «30 ans de documentaire. Quand le point de vue passe avant le document», María José Bello.
«Le genre de documentaire réflexif présente une articulation particulière entre des situations provoquées par les cinéastes (aspect performatif) et le commentaire personnel postérieur de ce que l’on voit à l’écran. C’est un mécanisme narratif que Guzmán a parfait et approfondi au fil des années» p.73
Retrouvez aussi dans la Revue Cinémas d’Amérique latine 28 trois articles consacrés au documentariste chilien Patricio Guzmán qui termine sa trilogie avec La Cordillère des songes.
La Bataille du Chili. Quand le cinéma écrit l’histoire
Dans « La Bataille du Chili. Quand le cinéma écrit l’histoire » écrit par Ariel Arnal, nous avons lu que […] La Bataille du Chili est à ce jour la référence obligatoire pour ce discours de récupération de la mémoire. Une famille sans images est une famille sans passé. Le passé est construit, il n’existe pas ensoi, c’est une interprétation constante et changeante de ce que nous sommes aujourd’hui, parce que nous sommes les feuilles d’un album de famille. C’est ainsi que Guzmán répète sans cesse : “ Un pays sans cinéma documentaire est comme une famille sans album photos”. La Bataille du Chili fait partie de l’album de famille de ce peuple appelé Chili.
« La Bataille du Chili. Quand le cinéma écrit l’histoire », Ariel Arnal, p.96-106
L’artiste et le monde. Patricio Guzmán, entre l’immense et l’intime
Dans « L’artiste et le monde. Patricio Guzmán, entre l’immense et l’intime» écrit par Julien Joly, nous avons appris que […] Les aspirations du Soi s’accordent alors avec un mouvement sociétal plus large : l’engagement est total, le retrait de l’individu au service du collectif “naturel”, sans que Guzmán perde totalement sa subjectivité au profit de l’idéologie. Son cinéma met en valeur la force populaire, le Peuple en tant que héros révolutionnaire. Le “Nous”, symbolisant l’union, est exalté, célébré : il devient protagoniste principal. De plus, la posture de Guzmán est descriptive, mais aussi participative. Sans pour autant dévoiler les indices de sa subjectivité. L’orthodoxie par rapport à l’entreprise révolutionnaire était (en théorie) de mise : le documentaire n’a jamais été un miroir impartial de la vie mais une manière singulière de voir le monde. Tout le monde sait que les documentaristes partagent leur vision des choses. […]
« L’artiste et le monde. Patricio Guzmán, entre l’immense et l’intime. » Julien Joly, p.109-116
La Cordillère des songes, dernier volet de la trilogie documentaire de Patricio Guzmán
Ensuite, l’article de Zélia Devooght et Théo Collia, « La Cordillère des songes, dernier volet de la trilogie documentaire de Patricio Guzmán » développe la question esthétique : […] La forme intime et métaphorique se concrétise chez Guzmán dans le choix d’une pluralité de genres (historique, scientifique, politique) qui fait de chaque film un poème visuel et sonore.[…]Tel un Ulysse, arraché aux siens, l’imaginaire de Guzmán se nourrit d’un perpétuel et pourtant impossible retour pour continuer de créer. Il est celui qui a fait “l’essai” : qui a subi aussi bien l’épreuve – “mettre à l’essai” – que l’expérience – “faire l’essai”. Son cinéma peut se penser comme un art de l’équilibre, toujours sur la brèche, qui prendrait le risque de s’expérimenter, de se mettre à l’épreuve entre son combat politique et son combat poétique. Guzmán termine d’ailleurs son récit par une anecdote personnelle au sujet d’un morceau de météorite qui l’amène à faire un vœu proche d’une incantation poétique : “Que le Chili retrouve son enfance et sa joie”.[…]
«La Cordillère des songes, dernier volet de la trilogie documentaire de Patricio Guzmán », Zélia Devooght et Théo Colliat, p. 118-126
Leurs paroles… Interviews & prise de paroles de cinéastes latino-américains essentiels
La revue Cinémas d’Amérique latine recèle des interviews ou des prises de paroles de cinéastes latino-américains essentiels.
Lettre de démission de Tomás Gutiérrez Alea de l’Institut cubain de l’Art et de l’industrie cinématograophiuqe (ICAIC)
Revue Cinémas d’Amérique latine n°17, 2009, p.174 (article offert)
Lisandro Alonso, entretien
par Hector Bújia, Revue Cinémas d’Amérique latine, n° 13, 2005, p.92. « Je voudrais tourner à Ushuaïa ou plus au sud. Je voudrais filmer un clochard, un des types qui sont dans la rue, tu
te demandes ce qui s’est passé pour qu’il en arrive là. C’est un homme qui descend d’un bateau, […] Je veux filmer sa façon de marcher {…]»
Entretien avec Júlio Bressane
par Sylvie Debs, Revue Cinémas d’Amérique latine n°16, 2008, p.103 (article offert)
Entretien avec Raúl Ruiz
par Pierre-Alexandre Nicaise, Revue Cinémas d’Amérique latine n°16, 2008, p.108, (article offert)
Entretien avec Alejandro Moguillansky, cinéaste cofondateur de El Pampero Cine
par Cédric Lépine, Revue Cinémas d’Amérique latine n° 27, 2019, p.54-67. « S’il y a un lieu commun entre tous ces films, c’est celui de l’imagination comme un lieu à habiter de la même manière que l’on habite le réalisme le plus justement possible […] Il y a en cela l’envie de s’enivrer de fictions jusqu’à en découvrir les limites.»
Entretien avec Hendler : « l’univers Hendler »
par Jorge Ruffinelli, Revue Cinémas d’Amérique latine n° 12, 2004
« Chaque acteur est un univers. Petit ou grand, passionné ou timide, vociférant ou calme. (…) Ces dernières années, un jeune acteur a conquis les deux rives du Río de la Plata – Buenos Aires et Montevideo –, en jouant dans des films séduisants, issus d’un cinéma indépendant de qualité »
Entretien avec João Moreira Salles : « De Santiago à No intenso agora »
par Sylvie Debs, Revue Cinémas d’Amérique latine n° 26, 2018
et retrouvez dans le dernier numéro 2020 de la revue :
Entretien avec María Novaro, directrice de l’IMCINE : « 40 ans de cinéma mexicain »
par Marion Gautreau, Revue Cinémas d’Amérique latine n° 28, 2020
À retrouver uniquement dans les numéros papier…
Japon, entretien avec Carlos Reygadas
par Paula Vandenbussche et Jacques Jean, Revue Cinémas d’Amérique latine n°11, 2003, p.5.
«[…] je suis un homme né au Mexique, je ne suis pas un cinéaste mexicain mais un Mexicain qui a fait un film. Je ne me situe nulle part…»
La base est là, entretien avec Nerio Barberis
par Santiago Garcia, Revue Cinémas d’Amérique latine n°11, 2003 p.26. « Nous sommes dans les années 1970, en plein développement des organisations révolutionnaires en Argentine […] Avec le projecteur 06mm, nous allions dans un bidonville, une fac, un syndicat, là où on nous laissait entrer. La seule condition que nous imposions était un débat ouvert, la seule chose que nous demandions c’était la liberté de débattre et de balancer tout ce que nous pensions. […]»
Apprendre à regarder
par Catalina Villar, Revue Cinémas d’Amérique latine n°12, 2004, p.171. « J’ai connu les Ateliers Varan u=il y a plus de quinze ans et je dois avouer que ce fut purement par hasard. Je venais de Colombie et, bien que j’ai toujours aimé le cinéma, m’imaginer en train de faire un film me paraissait si illusoireque je ne croyais même pas avoir droit d’y rêver.»
Jorge Furtado, Toulouse, 25 mars 2004
par Sylvie Debs, revue 13. « Je m’intéresse toujours beaucoup à la politique […] Il me semble que chaque film correspond à une ambiance politique.»
cinéma d’animation
Le cinéma d’animation n’a été le sujet de beaucoup d’articles dans la revue Cinémas d’Amérique latine. L’ensemble des textes relevés ici offre un panorama historique au développement d’un art singulier.
Animation brésilienne
Marcos Magalhães. Revue Cinémas d’Amérique latine 13, 2005 p.67-73. Panorama du cinéma d’animation brésilien, avec un éclairage sur l’essor des années 2000.
« Depuis vingt le Brésilien commence à pouvoir montrer au monde, et aussi à lui-même, ce qui se passe intérieurement dans son imagination et dans son désir. […] L’animation est un art qui projette ce qui vient du plus profond de l’esprit. »
Ici un article qui donne une continuation historique à celui publié en 2000, avec presque 20 ans d’écart :
Cinéma d’animation brésilien. Entre liberté de création et contraintes du marché
Aída Queiroz, Revue Cinémas d’Amérique latine 27, 2019, p.82-91.
« L’animation brésilienne a célébré ses cent ans en 2017. […] Au cours de ces dernières années, l’art de l’animation au Brésil a trouvé un espace et des conjectures très favorables à son développement, ainsi qu’à son potentiel créatif, ce qui a attiré l’attention du monde entier. »
Histoire du cinéma d’animation en Colombie (1936-2008)
Juan Manuel Pedraza et Oscar Andrade, Revue Cinémas d’Amérique latine 16, 2008, p.149-159. (Article offert)
Les contes de fée brisés : histoire de la maquila d’animation au Mexique
María Celeste Vargas Martínez et Daniel Lara Sánchez. Revue Cinémas d’Amérique latine 19, 2011, p.53-64 (Article offert)
« Souvent, films et dessins animés distribués de façon massive au cinéma ou à la télévision sont passés par un procédé qu’on appelle « maquila » : une entité confie à une autre, la maquiladora, une partie de la production industrielle. Le Mexique a été très longtemps un pays maquilador ; aujourd’hui, ce sont les studios mexicains qui envoient la réalisation de leurs productions à d’autres pays. »
Et aussi… retrouver uniquement dans les numéros papier,
Les dessins animés cubains/ Los « muñequitos » cubanos. Les studios d’animation les plus anciens d’Amérique latine se trouvent sur l’île de la liberté. Azucensa Plasencia. Revue Cinémas d’Amérique latine 11, 2003, p.139-147.
Panorama historique, depuis le premier dessin animé cubain en 1937 « quelques mois avant que Walt Disney lance sur le marché son premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains. […] jusqu’aux formes modernes apparues dans les années 1990.
Cinéma indigène
Le Quechua dans le cinéma, y a-t-il quelqu’un derrière la porte ?
Oilivia Casares, Revue Cinémas d’Amérique latine 16, 2008, p.174-177.
« […] quinze millions de personnes parlant quechua. […] Une expérience de diffusion cinématographique intéressante est réalisée par la fondation de Quito qui a organisé un festival pour enfants et jeunes. Le principe est d’apporter le cinéma itinérant dans les écoles et les villages isolés […] »
L’Indienne María dans le cinéma mexicain. Indigènes, frontières et immigration
Maricruz Castro Ricalde, Revue Cinémas d’Amérique latine 19, 2013, p.39-52
« Dans les années 1970, apparut un personnage de l’Indienne María, dont le succès fut d’abord dû aux artistes itinérants qui présentaient leur spectacle dans des caravanes à travers la province mexicaine. »
Dossier Cinéma et vidéo des peuples indigènes réunit cinq articles dans la Revue Cinémas d’Amérique latine 14, 2006
• Réinventer un cinéma comme espace de libération et de réappropriation de soi. Récit de l’expérience de l’Atelier Tokapu à Villa El Salvador (Pérou), Elif Karakartal, p.3-22
« L’histoire singulière de la Villa El Salvador mérite d’être racontée. Villa El Salvador n’était autrefois qu’un désert. Un jour de mai 1971, des centaines de personnes d’origine andine ont pris possession des collines désertiques, dans l’espoir de trouver un lieu où vivre. » L’article restitue la parole de ces personnes.
• Vidéo, communauté et vie, Juan José Garcia, p.23-29 (Mexique).
« […] il est important de comprendre qu’une grande partie de ce que nous, réalisateurs de films vidéo indigènes, communiquons, ce sont des connaissances acquises et protégées au fil du temps et transmises de générations en générations par des mécanismes qui nous sont propres. »
• Le cinéma et la vidéo des peuples indigènes, actions et réflexions, Carlos Gilberto Fabila et Guillermo Montaforte, p.30-34 (Mexique)
« les vidéastes indigènes qui produisent aujourd’hui depuis leurs villages cherchent à répondre aux besoins de communication de leurs régions ; ils construisent des formes d’expression qui montrent leur vie quotidienne, leurs usages et leurs coutumes […] »
• Quand les Indiens d’Amérique latine passent derrière la caméra, José Reynès, p.35-38
« La vidéo indienne a réussi à créer un mouvement identitaire et fédérateur là où les politiques et les organisations indigènes en avaient ébauché le projet. » Il s’en suit une présentation de structures au Brésil, au Mexique et en Bolivie.
• Le son du silence, José Carlos Avellar, p.39-59.
« Exactement au moment où la censure agissait de la manière la plus forte, entre 1972 et 1977, quatre films ont pris l’Indien brésilien comme thème »
• Kalay’i. Une approche de la culture Wichi, Marcelo Gálvez, Revue Cinémas d’Amérique latine 15, 2007, p.124-135. Témoignage d’un cinéaste qui a tourné dans une communauté wichi.
• Regard sur le cinéma indigène. Autoreprésentation et droit à l’audiovisuel, José Luis Reza, Revue Cinémas d’Amérique latine 21, 2013, p.122-129
« La caméra donne une autorité aux communautés et se transforme en une alliée : les communautés cessent d’être des “objets ethnographiques” et se transforment en cinéastes-vidéastes qui redéfinissent la relation entre les peuples originaires et l’extérieur. »
Les Afro-descendants dans le cinéma latino-américain
Un dossier Noir Brésil rassemble cinq articles dans la Revue Cinémas d’Amérique latine 15, 2007
• Archétypes et caricatures du noir dans le cinéma brésilien, João Carlos Rodrigues, p.5-16
• Le noir dans les feuilletons télévisés. Un cas exemplaire de la décadence du mythe de la démocratie raciale brésilienne, Joel Zito Araújo, p.17-27.
« Aucun des acteurs noirs ne paraît avoir échappé au rôle de l’esclave ou du serviteur dans l’histoire du feuilleton brésilien »
• La conscience de la diaspora dans le cinéma brésilien : le cinéma noir de Zózimo Bulbul, Noel dos Santos Carvalho, p.28-44
« Zózimo Bulbul naît à Rio de Janeiro le 21 septembre 1937 de Sebastião Alves de Brito et de Rita Maria da Silva. Son nom de baptême est Jorge da Silva. Dès son enfance, il reçoit le surnom de Zózimo ; Bulbul, mot d’origine africaine, vient compléter le nom de l’artiste »
• Profil : Lázaro Ramos, Marcos Yzel, p.45-53
• Noir Brésil, Sylvie Debs, p.54-70.
« Si la présence du noir sur les écrans brésiliens a connu un semblant d’“apogée” avec la chandada en pleine époque de la démocratie raciale et de nationalisme et le cinema novo qui a mis en avant la fracture sociale, elle a disparu des écrans, résultat de la décadence de la gauche et de la dépolitisation générale. »
L’identité des Afro-descendants dans le cinéma colombien
Natalie Adorno, Revue Cinémas d’Amérique latine 21, 2013, p.111-119
« La loi 70 de la Constitution nationale qui établit des bases des droits collectifs des peuples afro-descendants fête en 2013 ses vingt ans ; […] Aujourd’hui, les secteur cinématographique commence lui aussi à intégrer l’Afro-descendant dans le panorama de la société nationale. »
Les tensions créées par l’arrivée progressive des Noirs dans le cinéma brésilien des 30 dernières années
Joel Zito Araújo, Revue Cinémas d’Amérique latine 26, 2018, p.92-101
« Mais le festival qui a le plus témoigné de l’existence d’un nouveau moment dans l’histoire du cinéma brésilien, avec l’émergence d’une véritable vague de cinéma noir, a été le festival Rencontre du Cinéma noir – Brésil, Afrique et Caraïbes, créé par l’acteur emblématique Zózimo Bulbul […] »
Économie du cinéma
Progrès des politiques d’intégration des cinématographies ibéro-américaines, Octavio Getino, Revue Cinémas d’Amérique latine 19, 2011, p. 84-94
« Le 11 novembre 1989 marque un tournant dans les politiques d’intégration du cinéma ibéro-américain. C’est en effet à cette date que nous, responsables des organismes de cinéma ibéro américain, avons signé, à Caracas, au nom de nos gouvernements, les Accords et Conventions d’intégration, de marché commun et de coproduction, devenus par la suite des lois nationales dans la majorité des pays de la région. »
Anatomie d’un système de soutien au cinéma Proimages Colombie. Questions à Claudia Triana ; Eva Morsch-Kihn, Revue Cinémas d’Amérique latine 19, 2011, p.95-105
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Comment définirais-tu Proimages ? C