Hondonada

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Note d'intention

Hondonada est né de déambulations en ville et sur les chemins de montagne. J’y ai découvert des moyens de conter mes histoires comme des errances, l’incertitude de nouvelles directions, la modification des paysages et le passage du temps. Je suis fasciné par les villes et les espaces naturels utilisés comme outils narratifs et cinématographiques pour créer des histoires qui permettent la rencontre avec l’autre, qui construit une cartographie complexe, pleine d’histoires et de rencontres géographiques.

Synopsis

César (68 ans) est veilleur de nuit dans une usine. Il reçoit une lettre de sa sœur. Elle a vendu la terre familiale dans les montagnes où les cendres de sa femme sont enterrées. Il décide de quitter son travail et de voyager pour les retrouver. Sur son trajet, il perd son argent. Déterminé, il continue sa quête à pied à travers les chemins de montagne qu’il connaissait enfant. A travers les forêts de pins il découvre la maison d’Antonia (69 ans). Il y passe quelques jours à travailler et y trouve des photographies du barrage que ses parents ont aidé à construire. Sur son chemin, il dort dans des forêts et rêve de vieilles illustrations de plantes qu’il collectionnait enfant. Il continue et lorsqu’il arrive sur sa terre, il voit l’arbre qui abrite les cendres de sa femme rongé par les flammes.

Concept visuel

Hondonada est divisé en deux parties. L’une est située dans la ville, l’autre dans la nature. Les deux parties ont un contenu ancré dans des formes spécifiques. La partie dans la ville est plus réaliste, les montagnes sont plus proches du royaume de la poésie. Le Vide cherche à représenter des personnages dans le monde du travail et l’impact que cela a eu sur leurs vies. Ils s’inscrivent dans un monde social dans lequel ils résistent plus qu’ils ne profitent, mais ils trouvent le repos dans la nature.