Les entretiens et conférences
Rencontres 2024
Regards croisés entre Teresa Sánchez et Juliana Rojas
Cet atelier Conversatorio a été l’occasion d’échanges entre deux cinéastes invitées du festival et deux universitaires. Les films, abordés depuis plusieurs disciplines – l’analyse filmique, l’histoire, l’approche culturelle, les études de genre – étaient au cœur de ces échanges. La confrontation entre les professionnel·les du cinéma et le monde académique engendre un enrichissement réciproque, multipliant les accès possibles du public à la production cinématographique latino-américaine.
L’entretien avec Teresa Sánchez, actrice mexicaine et invitée d’honneur du festival, était mené par Marion Gautreau, maîtresse de conférences au département d’études hispaniques et hispano-américaines de l’Université Toulouse – Jean Jaurès.
L’entretien avec Juliana Rojas, réalisatrice de Cidade ; Campo était mené par Sylvie Debs, spécialiste du cinéma brésilien et membre du comité éditorial de la revue Cinémas d’Amérique latine.
Rencontres 2023
Regards croisés avec les cinéastes Manuela Martelli et Tatiana Huezo / Laurence Mullaly, Alexis Yannopoulos
Cet atelier Conversatorio a été l’occasion d’un échange entre deux cinéastes invitées du Festival Cinélatino et deux universitaires. Les films, abordés sous l’angle de plusieurs disciplines – l’analyse filmique, l’histoire, l’approche culturelle, les études de genre – étaient au cœur de cette table ronde.
La confrontation entre les professionnel·les du cinéma et le monde académique engendre un enrichissement réciproque, multipliant les accès possibles du public à la production cinématographique latino-américaine.
Cette année, il s’agissait des cinémas de Manuela Martelli, actrice et réalisatrice chilienne et Tatiana Huezo, réalisatrice mexicaine-salvadorienne.
Rencontres 2022
Rencontre filmée avec Mathias Piñeyro, dans le cadre de la section Otra Mirada en partenariat avec La Cinémathèque de Toulouse
Entretien croisé avec les cinéastes Claudia Huaiquimilla, João Paulo Miranda Maria. Atelier Conversatorio / Amanda Rueda, Marion Gautreau
Entretien croisé avec les cinéastes Claudia Huaiquimilla, João Paulo Miranda Maria. Atelier Conversatorio / Amanda Rueda, Marion Gautreau, in « Festivals et dynamiques cinématographiques (trans)nationales : formes de production, de circulation et de représentation », colloque international organisé par des équipes de recherche et départements de l’Université Toulouse-Jean Jaurès (LERASS, FRAMESPA, IPEAT, Art&Com) et des chercheur-es de l’Université Côte d’Azur, de l’Université Paris Sorbonne et de Cergy Paris Université, dans le cadre du festival Cinélatino-34e Rencontres de Toulouse. Université Toulouse-Jean Jaurès, 31 mai 2022.
Cette conversation est un échange entre deux universitaires de l’Université Toulouse-Jean Jaurès et deux cinéastes invité.es du festival, la chilienne Claudia Huaiquimilla autour de son film « Mis hermanos sueñan despiertos » (2021) et le brésilien João Paulo Miranda Maria pour « Casa de Antiguidades » (2020). La discussion porte d’une part sur les univers filmiques des deux cinéastes, sur leur choix narratifs et esthétiques respectifs et sur leurs intentions qui sont portées par leurs personnages.
Dispositifs professionnels et festivals de cinéma. Table ronde / Esther Saint-Dizier, Sophie Bourdon, Rafael Sampaio
Dispositifs professionnels et festivals de cinéma. Table ronde / Esther Saint-Dizier, Sophie Bourdon, Rafael Sampaio, in « Festivals et dynamiques cinématographiques (trans)nationales : formes de production, de circulation et de représentation », colloque international organisé par des équipes de recherche et départements de l’Université Toulouse-Jean Jaurès (LERASS, FRAMESPA, IPEAT, Art&Com) et des chercheur-es de l’Université Côte d’Azur, de l’Université Paris Sorbonne et de Cergy Paris Université, dans le cadre du festival Cinélatino – 34e Rencontres de Toulouse. Université Toulouse-Jean Jaurès, 30 mars 2022.
Table ronde animée par Julie Amiot-Guillouet (Labo Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s, Université de Cergy-Pontoise) avec Esther Saint-Dizier (Arcalt, Festival Cinélatino), Sophie Bourdon (Festival de Locarno) et Rafael Sampaio (dirigeant de BrLab, Brésil). Les propos de Rafael Sampaio sont traduits par Elena Bonnet.
Coproduire avec le Brésil : le paysage du cinéma brésilien / Claire Gadéa, Tatiana Leite, Joséphine Bourgois, Rafael Sampaio
Coproduire avec le Brésil : le paysage du cinéma brésilien / Claire Gadéa, Tatiana Leite, Joséphine Bourgois, Rafael Sampaio, in table ronde « Rencontre de la coproduction France-Brésil » organisée dans le cadre du colloque « Festivals et dynamiques cinématographiques (trans)nationales : formes de production, de circulation et de représentation » et du « 34e Festival Cinélatino » par l’Association rencontres cinémas d’Amérique latine (ARCALT), en partenariat avec les étudiants en Master 2 Métiers de la Production Cinéma et Audiovisuel de l’Université Paul-Valéry de Montpellier (France).Toulouse, École Nationale Supérieure d’Audiovisuel (ENSAV), 29 mars 2022. La table ronde est animée par Serge Lalou, producteur aux Films d’Ici Méditerranée et par des étudiants du Master 2 Cinéma de l’Université Paul-Valéry, Nicolas Koulibale, Chiara Bosco et Mathilde Boisselier.
Rencontres 2021
Retrouvez sur notre chaine YouTube les entretiens avec les réalisateur.ice.s et/ou les équipes des films présents dans les diverses compétitions.
- Entretiens avec les réalisateur.ice.s de la Compétition Fiction (long-métrage)
- Entretiens avec les réalisateur.ice.s de la Compétition Documentaire (long-métrage)
- Présentation par les équipes des films de la Compétition court-métrage
Rencontre avec Maria Augusta Ramos dans le cadre de la section Otra Mirada en partenariat avec La Cinémathèque de Toulouse ici
Les entretiens par VO la chaîne des langues (de 2006 à 2017)
VO – Université Toulouse Jean Jaurès – campus Mirail, est une chaîne dédiée aux langues et à la connaissance des civilisations et des cultures.
Tous les documents de VO sont diffusés en version originale et « mettent en scène » exclusivement des locuteurs natifs.
Voir tous les entretiens des rencontres sur le site de VO.
Rencontres 2017
Tout commencerait par la fin ? La trajectoire cinématographique de Luis Ospina, en présence du réalisateur / Julie Amiot-Guillouet
Tout commencerait par la fin ? La trajectoire cinématographique de Luis Ospina, en présence du réalisateur / Julie Amiot-Guillouet, in Ve « Atelier Cinéma, genre et politique » organisé par le Centre d’Études Ibériques et Ibérico-Américaines (CEIIBA), le laboratoire FRAMESPA et le Département Art&Com de l’Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail en partenariat avec l’Association Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse (ARCALT), dans le cadre du 29e Festival Cinélatino, 23 mars 2017.
* Entretien traduit par Marion Gautreau (traduction consécutive).
Rencontre-entretien avec le réalisateur colombien Luis Ospina autour de autour de sa longue trajectoire cinématographique et notamment de son dernier film documentaire « Tout commence par la fin » (2016) dans lequel le réalisateur raconte l’histoire d’une bande d’amis passionnés de cinéma originaires de Cali, ville du sud-ouest de la Colombie ; une génération de réalisateurs, monteurs, comédiens qui a émergé au début des années 1970 et qui a profondément renouvelé la cinématographie colombienne.
« Cuerpos frágiles » (Corps fragiles) : images et conflit armé en Colombie, en présence du réalisateur Óscar Campo / Amanda Rueda
Cuerpos frágiles (Corps fragiles) : images et conflit armé en Colombie, en présence du réalisateur Óscar Campo / Amanda Rueda, in Ve « Atelier Cinéma, genre et politique » organisé par le Centre d’Études Ibériques et Ibérico-Américaines (CEIIBA), le laboratoire FRAMESPA et le Département Art&Com de l’Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail en partenariat avec l’Association Rencontres Cinémas d’Amérique Latine de Toulouse (ARCALT), dans le cadre du 29e Festival Cinélatino, 23 mars 2017.
* Les propos de Óscar Campo sont traduits par Alexis Yannopoulos (traduction consécutive).
Rencontres 2016
Atelier sur le film « Ixcanul » en présence du réalisateur Jayro Bustamante
Jayro Bustamante a étudié la communication à l’Université de San Carlos au Guatemala, puis le cinéma à Paris au Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) et le scénario à Rome au Centre Expérimental du Cinéma. Avec La Casa de Producción, il a produit ses courts-métrages ainsi que son premier long-métrage « Ixcanul ». Le cinéma guatémaltèque continue à s’affirmer : après Julio Hernández Cordón (Gasolina) naît un nouvel auteur qui a le souci de construire ses histoires à travers un langage cinématographique d’une infinie richesse. Il fait la part belle aux images aussi bien qu’à son projet politique de défendre la place des femmes mayas dans le Guatemala contemporain. Son film a reçu l’Ours d’argent Alfred-Bauer (Nouvelles perspectives) lors de la Berlinale 2015.
Atelier sur le film « Eva ne dort pas » en présence du réalisateur Pablo Agüero
Avec « Eva ne dort pas », le jeune cinéaste argentin Pablo Agüero s’attaque à la figure mythique d’Eva Peron. Son film raconte l’âme et l’histoire de l’Argentine à travers les yeux d’une morte avec des partis pris de mise en scène et des choix esthétiques qui sont radicaux (longs plans séquences fixes et en huis-clos, entrecoupés de vidéos d’archives, ambiance onirique…).
Rencontres 2014
ENTRETIEN AVEC LITA STANTIC / ENTREVISTA CON LITA STANTIC
Lita Stantic, cinéaste et productrice de cinéma d’auteur argentine, qui présente à Cinélatino 2014 son film, Un muro de silencio, et un certain nombre des films de la muestra « Femmes de cinéma » qu’elle a produits, explique l’évolution de la production cinématographique d’auteur dans son pays, depuis une période où c’était presque impossible à l’époque actuelle, où les lois du cinéma ont été un peu détournées, et où les 150 films annuels produits ont bien du mal à exister au-delà de leur première diffusion. Ce qui semblerait prouver qu’un excès a remplacé l’autre.
ENTRETIEN AVEC ELIEZER ARIAS / ENTREVISTA CON ELIEZER ARIAS
Eliezer Arias est anthropologue à l’Instituto Venezolano de Investigación Científica, responsable du Laboratorio de Antropología del Desarrollo où il mène depuis 2005 une étude sur le suicide dans les Andes vénézuéliennes. Il est également documentariste : en 2008, Nuestra historia está en la tierra fut son premier film. En 2013, il a réalisé deux films, The Silence of the Flies et El silencio de las moscas.
ENTRETIEN AVEC SEBASTIÁN SEPÚLVEDA / ENTREVISTA CON SEBASTIÁN SEPÚLVEDA
Sebastián Sepúveda a étudié le montage à l’École Internationale de Cinéma et Télévision (EICTV) de San Antonio de los Baños à Cuba et le scénario à L’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (Fémis) à Paris. Il a été le monteur de plusieurs films dont La León de Sebastián Otheguy, (primé à Berlin en 2007) et Joven y alo cada de Marialy Rivas (2012). En 2008, il a réalisé le documentaire El Arenal. En 2013, à la 70ème Mostra de Venise, il a présenté Las niñas Quispe, son premier long-métrage de fiction.
Del sexo binario a la performance de la diversidad sexual / María Luisa Femenías
Del sexo binario a la performance de la diversidad sexual / María Luisa Femenías. In « Lectures du désir et technologies du sexe », journée d’études organisée dans le cadre de « Cinéma, genre et politique » par l’ Institut de Recherche et d’Études Culturelles (IRIEC) de l’Université Toulouse II-Le Mirail et le Festival Cinélatino 2014, 28 mars 2014.
Des ordres et désordre dans le cinéma de Marcela Said / Laurence Mullaly, Marcela Said
Des ordres et désordre dans le cinéma de Marcela Said / Laurence Mullaly, Marcela Said. In « Femmes de cinéma : Filmer le politique », Atelier 2 de « Cinéma, genre et politique », organisé par l’Institut de Recherche et d’Études Culturelles (IRIEC) de l’Université Toulouse II-Le Mirail et le Festival Cinélatino 2014 pour les 26e Rencontres de Toulouse. Autour du film « El verano de los peces voladores » en présence de la réalisatrice du film, Marcela Said.
Cinéma de la diaspora : l’entre-deux dans les documentaires de Catalina Villar / Amanda Rueda, Catalina Villar
Cinéma de la diaspora : l’entre-deux dans les documentaires de Catalina Villar / Amanda Rueda, Catalina Villar. In « Femmes de cinéma : Filmer le politique », Atelier 2 de « Cinéma, genre et politique », organisé par l’Institut de Recherche et d’Études Culturelles (IRIEC) de l’Université Toulouse II-Le Mirail et le Festival Cinélatino 2014 pour les 26e Rencontres de Toulouse. Autour des films « Diario de Medellin » et « Bienvenus en Colombie » en présence de la réalisatrice, Catarina Villar.
Réalisatrice engagée, Catalina Villar est une cinéaste qui, vivant en France depuis trente ans, est retournée en Colombie où elle est née pour y filmer deux documentaires, « Diario de Medellin » (1998) et « Bienvenus en Colombie » (2002). De ces deux films, Amanda Rueda dit qu’ils sont comme « un entre-deux », entre terre d’accueil et pays d’origine, le lieu de l’énonciation cinématographique subjective d’un territoire réinventé depuis l’exil.
Rencontres 2013
ENTRETIEN AVEC EDGARDO ARAGÓN / ENTREVISTA CON EDGARDO ARAGÓN
Artiste mexicain de la ville d’Oaxaca, Edgardo Aragón est en résidence en Belgique ces temps-ci. Son travail de vidéo porte sur la violence et la corruption dans son pays et spécifiquement à travers des membres de sa propre famille et de ses proches. Il fait des courts métrages, parfois joués par ses neveux, des enfants qui jouent des scènes de violences qui se sont passées dans leur entourage. Il suit la trajectoire d’un homme qui a fait quelques voyages de trafic avant de se faire prendre, et qui est plus préoccupé du paysage que de son activité de trafiquant. L’artiste envisage ces questions comme cruciales pour la société mexicaine, constate que la situation empire puisque le politique ne fait que confirmer le narcotrafic et réciproquement, l’imbrication des deux imposant aux gens des stratégies de compromis pour s’en tirer. En tant qu’artiste il prend par rapport à cette situation une distance qui lui permet de la traiter d’abord esthétiquement.
ENTRETIEN AVEC PRISCILA PADILLA / ENTREVISTA CON PRISCILA PADILLA
Documentariste colombienne qui a beaucoup filmé les femmes, Priscila Padilla travaille depuis cinq ans avec les Wayuu, peuple autochtone du nord le son pays, qui vit partie en Colombie et partie au Venezuela. Elle y a travaillé à représenter une coutume millénaire d’initiation des filles au moment de la puberté. On les enferme pendant douze lunes et elles apprennent ce qui fait d’elles des femmes wayuu, à travers l’art du tissage et la méditation. Le film La eterna noche de las doce lunas suit l’initiation de Pili, jeune fille très décidée à suivre cette tradition, non pas pour se marier comme ses ancêtres, mais pour se définir. C’est son deuxième travail sur ce peuple et elle en prépare un troisième sur les conflits entre les Wayuu et une entreprise minière qui a la prétention de détourner leur seule rivière, vitale dans cette région semi-désertique où il ne pleut pas plus d’une fois par an, au point que le temps s’y découpe selon douze lunes, 365 soleils et une pluie.
ENTRETIEN AVEC TIN DIRDAMAL / ENTREVISTA CON TIN DIRDAMAL
Cinéaste mexicain, Tin Dirdamal présente son deuxième long métrage, Rios de hombres, sur la guerre de l’eau à Cochabamba en Bolivie. La question de l’eau et cette guerre théoriquement gagnée par le peuple contre une multinationale l’intéressait, il a mis sept ans à faire ce film, et le résultat de son enquête est très controversé. En effet, il n’a pas trouvé que le peuple ait réellement gagné cette guerre, et il pense que si le vainqueur théorique (le peuple) a la même idée que le vaincu (la multinationale), c’est à dire l’appropriation d’un bien commun, il engendre les mêmes maux, et sa victoire s’annule d’elle-même. Cette déduction provoque beaucoup de polémique. Ce cinéaste fait des films pour exprimer des choses qu’il rencontre en chemin. Ainsi, son premier long métrage, De nadie, venait d’une rencontre avec une femme dans un refuge de migrants, et son prochain film est un travail personnel, sur la perte d’un amour et le temps de souffrance et de cicatrisation de la blessure. Il n’a pas forcément le projet d’être cinéaste, mais plutôt, il utilise le cinéma comme expression à sa convenance et peut forger des projets tout à fait dlifférents si besoin est.
Entretien avec Marco Bechis / Entrevista con Marco Bechis
Marco Bechis, cinéaste italo-chilien qui a longtemps vécu en Argentine, y était instituteur quand il est tombé prisonnier de la dictature arrivée au pouvoir par putsch en 1976. Il a pu échapper au pire grâce à sa condition d’étranger européen, s’est exilé en Italie où il est devenu cinéaste. Deux de ses films présentés à Cinélatino pour la section Cinéma et politique, « Garaje Olimpo » et « La terre des hommes rouges », évoquent des problématiques très différentes, le premier étant en partie autobiographique en relation avec cette expérience carcérale et le second décrivant une situation socio-ethnique qui n’est pas particulière au Brésil où il se déroule: les autochtones luttent contre l’expulsion de leurs propres terres pour y faire pousser du soja transgénique au moyen de pesticides qui les empoisonnent. L’entretien évoque grand soin apporté aux bandes sons, la préoccupation de figurer les luttes de son temps par des fictions, le travail avec les acteurs, professionnels ou pas.
Entretien avec William Vega / Entrevista con William Vega
William Vega est un jeune cinéaste colombien qui signe avec « La Sirga » sa première oeuvre. Ce film évoque le déplacement de populations par la violence, mais se place du point de vue d’une personne seule qui va, non pas vers la ville, comme beaucoup, mais vers un reste de famille, dans un lieu perdu et à moitié à l’abandon. C’est donc du point de vue de la reconstruction que l’on se place, dans un décor austère, aux couleurs éteintes, au bord d’un grand lac de haute montagne.
D’autre part, ce cinéaste participe à un collectif qui cherche à représenter le pays à travers des images non conventionnelles, hors des centres de production cinématographique de la capitale. L’amélioration du développement du cinéma en Colombie est dû aux avancées technologiques en partie, et surtout, à l’accès qu’elles donnent à des oeuvres étrangères qui ouvrent à une création très variée et riche.
Genre et politiques de la représentation / Michèle Soriano, Justine Bonno, Marialy Rivas
Genre et politiques de la représentation / Michèle Soriano, Justine Bonno. In l’Atelier de « Cinéma, genre et politique ». Autour du film « Joven y alocada » en présence de la réalisatrice du film, Marialy Rivas. Atelier organisé par l’Institut de Recherche et d’Études Culturelles (IRIEC) de l’Université Toulouse II-Le Mirail et le Festival Cinélatino 2013 pour les 25e Rencontres de Toulouse.
Réalisme et violences latentes / Amanda Rueda, Paola Garcia, William Vega
Réalisme et violences latentes / Amanda Rueda, Paola Garcia. In l’Atelier de « Cinéma, genre et politique ». Autour du film « La Sirga », en présence du réalisateur du film, Wiliam Vega. Atelier organisé par l’Institut de Recherche et d’Etudes Culturelles (IRIEC) de l’Université Toulouse II-Le Mirail en collaboration avec le Festival Cinélatino 2013.
Rencontres 2012
ENTREVISTA CON MATÍAS MEYER
Matías Meyer, cinéaste mexicain, présente à Cinélatino un long métrage, Los últimos cristeros, sur le sujet peu fréquent de ces guerres de religion entre catholiques et gouvernement anti-clérical qui ont ensanglanté le Mexique pendant les années 20 et 30 du XXeme siècle. Prenant pour décor les lieux mêmes de ces guerres, il explique comment il s’est inspiré d’un roman, des travaux historiques de son père, grand spécialiste de la période, et des descendants des Cristeros eux-mêmes.
ENTREVISTA CON JOSÉ ÁLVAREZ
José Álvarez, documentariste mexicain, revient à Toulouse avec un long métrage, Canícula, qui montre les potières totonaques, près de Vera Cruz, qui cultivent un art de la céramique très ancien et magnifique, et les jeunes garçons apprennent à voler du haut d’un mât, selon la tradition pré-colombienne d’Amérique centrale et d’autres parties du Mexique. Il revient aussi sur son œuvre antérieure, Flores en el desierto, sur le pèlerinage des Huicholes sur leur terre sacrée.
ENTREVISTA CON ARIAGNA FAJARDO
Ariagna Fajardo, ancienne institutrice reconvertie en cinéaste de la Sierra Maestra, à Cuba, explique les circonstances du tournage de son film et les fonctionnements de la télévision locale où elle travaille. Elle relate aussi sa formation au sein de sa communauté et les voies de diffusion de son film dans d’autres milieux que sa région natale.
ENTREVISTA CON TERESA ARREDONDO
Avec Sibila, Teresa Arredondo dresse un magnifique portrait de sa tante, Sibila Arredondo, veuve de l’écrivain Arguedas, emprisonnée durant 14 ans au Pérou, accusée de terrorisme. Dans cet entretien, Teresa Arredondo revient sur sa recherche et son travail de cinéaste, dans leurs aspects techniques et personnels.
Encuentro con Inti Brione
Chef opérateur chilien, Inti Briones a travaillé notamment avec le réalisateur Raúl Ruiz pour tous ses films de la dernière période chilienne de sa production cinématographique, à la fin de sa vie. Il est donc un témoin important de son art et de sa façon de travailler, et en parle avec émotion et densité. Évocation réjouissante de la préparation du film Días de campo (Jours à la campagne).
Entrevista con Albertina Carri
Cinéaste hors normes, Albertina Carri, cinéaste argentine, a touché un peu à tout, de la comédie pure au porno critique en passant par la tragédie rurale, cherchant toujours un biais par lequel montrer l’intime et la difficulté d’être en déjouant les pièges du convenu. Elle s’intéresse beaucoup aux questions de genre et c’est ce sujet qui est au centre de ses travaux actuels.