Expositions (2018)

Vive le cinéma salamandre !


30 ans de cinémas latino-américains à Toulouse

 

 

 

Du 12 mars au 29 avril 2018 | La Cinémathèque de Toulouse – Le Cinéma ABC – Le Cratère
Vernissage : vendredi 16 mars à 19h30 à La Cinémathèque de Toulouse
Visite guidée : samedi 17 mars à 17h – Hall de La Cinémathèque

 

« Le cinéma dinosaure est mort. Vive le cinéma lézard ! Vive le cinéma salamandre ! » Cette phrase du cinéaste mexicain Paul Leduc rend hommage à toutes celles et ceux qui aiment et défendent un cinéma qui, à travers crises et difficultés, crée un langage personnel : les cinématographies d'Amérique latine.

Depuis 30 ans, Cinélatino nourrit les salles toulousaines et régionales de films venus de l’autre côté de l’Atlantique. À l’occasion de cet anniversaire, les murs de la Cinémathèque de Toulouse vont porter les marques visuelles d’une grande aventure. 
Cinélatino, dès sa troisième édition avec la venue de Paul Leduc et son film Latinobar, a manifesté cette évidence : le cinéma comme œuvre d’art est en soi un instrument politique majeur de connaissance et d’enthousiasme empathique de la part des publics. 
Trente années et quasi autant de rétrospectives consacrées à tous les auteurs reconnus des différents pays d’Amérique latine - des mélos mexicains au Cinema Novo - ont réuni des films emblématiques. Mais rapidement Cinélatino a élargi son action et s’est attaché à découvrir de nouveaux talents, tels ceux de la nouvelle génération de cinéastes argentins, chiliens, colombiens, mexicains, brésiliens.
À l’image de ce double périple, l’exposition présente, aux côtés des cinéastes les plus connus, des figures émergentes, qui, au fil des ans, rencontrent à leur tour la notoriété. Les vagues successives de cinémas en Argentine, au Mexique, au Brésil, au Chili, en Colombie, à Cuba et, plus récemment, venus des autres pays du continent prouvent bien que ces créateurs inventent sans cesse de nouveaux langages.
Grâce à la mémoire vivante des fondateurs et de ceux et celles qui accompagnent le festival depuis des années, un récit de cette belle et grande aventure se découvre lors de la visite de l’exposition, appuyé par des documents d'archives de l'ARCALT. Le cheminement qui a conduit l’association de la solidarité aux peuples latino-américains au soutien des cinémas du continent se dévoile ici au détour de photos, d’affiches, de catalogues, et y transparaît l’ambiance festive qui réjouit la cour de la Cinémathèque de Toulouse, au mois de mars depuis déjà 30 ans. Vive le cinéma salamandre !

 

El vuelo de los niños pájaro


peintures de Ignacio González

Du 15 mars au 30 avril, du lundi au vendredi de 14h30 à 18h30 | Instituto Cervantes
Vernissage : mercredi 14 mars à 18h30, en présence de l’artiste

 

Ignacio Gonzalez (Mexico, 1964) a été formé à l’Institut National des Beaux Arts de Mexico. Passionné par l'art précolombien et les différentes ethnies qui participent à la mosaïque culturelle mexicaine contemporaine (les wixaricas, ou les coras) il a aussi étudié anthropologie sociale. Ses peintures sont inspirées de ses voyages dans ce vaste pays et reflètent sa rencontre avec l'esprit de son peuple, ses sentiers baignés d'histoire, de mythes, de légendes, de croyances et de traditions. Il a exposé dans de nombreuses centres d’art et galeries, tant au Mexique qu’en France, où il vit et travaille depuis 2006.

 

Vecinos


Walter Barrientos et Léo Saywa

Du 16 mars – 16 Avril 2018 | El Deseo Café & Atelier (1 rue du Collège de Foix)

 

Walter Barrientos et Léo Saywa sont deux artistes d’origine péruvienne qui partagent la même histoire, celle d’être connectée à deux continents, l’Amérique et l’Europe. Le premier l’est par l’expérience de l’exil, le second par le métissage, cette histoire détermine une manière particulière de saisir le monde, propre à tous ceux qui se trouvent pris dans cet incessant aller-retour, cet interminable voyage, qu’il soit physique ou qu’il soit dans le souvenir, le rêve voire dans le fantasme.

Les deux artistes partagent régulièrement le même atelier en famille, en « vecinos ».Walter Barrientos, au sommet de sa maîtrise, crée des figures fantasmagoriques et colorées auxquelles il associe des mots comme des manifestes poétiques. Ses œuvres exhument des images issues de la culture populaire et historique, rendues par un dessin expressif, traversées par la peinture toujours à l’effet fulgurant.Le travail du jeune artiste Léo Saywa s’intéresse à l’impact de l’homme sur la nature et sur l’histoire et révèle les transformations par des effets de matière abstraits, des formes minimales et épurées pour évoquer l’espace terrestre et quand il recourt à la figure humaine ou animale, il l’érige en survivante.

 

 

Exposition d'aquarelles extraites de la bande dessinée Matricule 155 : Simon Radowitzky


Du 16 mars au 15 avril I  Librairie Terra Nova

Vernissage le Jeudi 22 mars  à 19h à la Librairie Terra Nova

Une exposition d'aquarelles extraites de la bande dessinée Matricule 155 : Simon Radowitzky sera présentée à Terra Nova du 16 mars au 15 avril.

Vernissage le jeudi 22 mars à l'issue de la rencontre et d'une séance de dédicaces d'Agustin Comotto à la librairie Terres de Légendes (44 rue Gambetta). Rencontre avec Agustin Comotto autour de sa bande dessinée Matricule 155 : Simon Radowitzky, paru aux éditions Vertige Graphic en octobre 2017.
En présence de son éditeur Giusti Zuccato.

 

 

ES EL TIEMPO DE LA VOZ DE LOS PUEBLOS MEXIQUE : LES VOIX DES PEUPLES

 


Du 16 au 28 mars | 9h00 - 19h30 | Espace diversités laïcité
Vernissage le Jeudi 22 mars  à 18h à l'Espace diversités laïcité
 

À l'occasion des élections présidentielles au Mexique en 2018, pour gouverner en tant que peuple, le Conseil Indigène de Gouvernement et sa porte-parole Marichuy, soutenue par les zapatistes, appellent à s'organiser face aux offensives des capitalistes.

 

 

Installations de Stéphane Masson


Stéphane Masson est un artiste des lumières et des couleurs. Ambassadeur de la Fête des Lumières de Lyon, il apporte une fois encore son art et sa fantaisie à la cour et au hall de la Cinémathèque de Toulouse. Il aime joindre la surprise à la loufoquerie, transformer l’environnement et ainsi bousculer le regard sur ce qui ne se voit plus, à force.

Des projections vidéos sur trois des fenêtres du haut de la Cinémathèque et dans des lampadaires créent des paysages étranges et lumineux, laissant à chacun le loisir de se « faire son film ». Dans le hall, de curieux bocaux rayonnent de saynètes. On dirait du cinéma latino. Au plaisir de se laisser surprendre.

 

 

 

 

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