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« Sao Paulo Blues » : dandys brésiliens à la mode Jarmusch
Une fille et deux garçons traînent leur ennui dans la ville de Sao Paulo. Luca est tatoueur et vit chez sa grand-mère. Luiz se livre à de petits trafics de médicaments en marge de son emploi dans une pharmacie et sa copine, Luara, gère un magasin de poissons exotiques. Pas encore tout à fait entrés dans l'âge adulte, malgré des tentatives très dilettantes d'insertion dans la société, les jeunes gens partagent une amitié taiseuse, qui s'alimente à la musique électro. Difficile de documenter la vacuité d'existences juvéniles, au sein d'une société qui s'adonne à un libéralisme sauvage. Surtout sur une heure trente de film. suite de l'article dans Le Monde Ils sont pauvres, ils sont cool, ils sont amis et vivent à Sao Paulo. Mais de la croissance économique annoncée par le président Lula, rien à l’horizon… Ils n’attendent rien de l’avenir, tout ce qui compte pour eux, c’est le style, et ils en ont à revendre. Avec son premier film, le réalisateur Francisco Garcia est parvenu à façonner un petit diamant cinématographique riche en images extraordinaires, souligné par une bande sonore spéciale et un humour laconique. Festival de Zurich. Le désoeuvrement de trois jeunes Brésiliens aux prises avec la crise économique, filmé dans un noir et blanc qui rappelle les premiers films de Jim Jarmusch. Même s'il ne réussit pas tout à fait son Stranger than paradise délocalisé à São Paulo, Francisco García a de bonnes idées pour mettre en scène le vide. Un premier long métrage prometteur. — N.Di., Télérama.