« Un bar et un quai, la faim et le silence. Une femme et un homme, une histoire d’amour et encore le silence. Répression, quelques morts mais, toujours, le silence. Du feu, des voix, c’est peut-être la fin du silence. » Par ces mots, les Troisièmes Rencontres Cinéma d’Amérique latine présentaient le film audacieux du cinéaste mexicain : dépourvu de dialogues, parce que les minorités raciales n’ont plus la parole, le film de Leduc
déploie en musiques l’identité des laissés-pour-compte, leur assigne un lieu mythique, entre le ciel et la mer de la baie de Maracaibo (Venezuela)… le Latino Bar!