Dans "Tony Manero", découvert à Ciéma en Construction, qui avait révélé le réalisateur chilien Pablo Larrain il y a deux ans à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le héros était un disco dancer psycho. Killer. Ici, dans "Post mortem", c’est un employé des pompes funèbres à Santiago.

Dans le cinéma de Pablo Larrain, la petite histoire de personnages anonymes croise toujours la grande. La grande, pour le Chili, c’est évidemment le coup d’état de septembre 1973. Reste à écouter ce que nous dit Pablo Larrain de "Post mortem". Mario, 55 ans, travaille dans une morgue et est chargé de dactylographier les rapports d'autopsies. Après le coup d'État chilien ordonné le 11 Septembre 1973, sa voisine Nancy, danseuse de cabaret sur qui il fantasme, disparaît mystérieusement. Il commence alors des recherches pour la retrouver, dans un climat de tension où les corps s'amassent dans les rues...