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Retrato de um Certo Oriente raconte l’histoire de frontières traversées et de limites franchies. D’abord la frontière du pays, puis celle du fleuve et enfin celle de la maison.
Quelles limites acceptons-nous de faire tomber par amour ? Que sommes-nous prêt·es à traverser ? Le film propose une réponse à ces questions au travers de ce « portrait » construit par son format photographique et son noir et blanc simplement travaillé pour exacerber les détails intimes de ses personnages. Le cadrage y est inébranlable, même à bord des bateaux, seulement secoués par la passion des futurs époux. Les images se mêlent dans un montage qui dévoile l’onirisme par une utilisation impeccable des surimpressions animées, procédé technique que seul le septième art permet.
Réflexion sur le lien entre images mobiles et immobiles à l’époque des prémisses de la société des images où tirer un portrait photographique, c’est aussi tirer l’âme et les aspirations. Ainsi, les photographies convoquent la voix, les mythes et les danses, de peuples qui s’accrochent aux espoirs. Espoirs de guérir Amir en en appelant à tous les Dieux, espoirs de sauver la forêt de la main des colonisateurs, espoirs d’un futur radieux et d’amour.
Nina Destout
Un film de :
MARCELO GOMES
BRÉSIL, ITALIE, LIBAN | 2024
1H33
Voir le film :
PATHÉ WILSON - 16/03 | 16H00
PATHÉ WILSON - 19/03 | 20h20
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