José Renato, géologue de 35 ans, est envoyé dans le Sertão, région désertique et semi-aride du nord du Brésil. Il parcourt en voiture des régions inhabitées afin de construire un long canal apportant de l'eau et la vie pour les uns, le départ et l'abandon de leurs terres pour les autres. Peu à peu apparaît également l'histoire d'un amour absent... Les deux cinéastes poursuivent leur fascination pour le Sertão, région mythique pour le cinéma brésilien, depuis que le Cinema Novo en fit son lieu de prédilection. Cette esthétique se retrouve d'ailleurs dans l'utilisation du Super 8 (caméra au poing chère à Glauber Rocha) et fait de ce road movie un voyage quasi onirique en même qu'une histoire d'amour.

Roberto vit des relations sans lendemain, jusqu'au jour où il rencontre Raúl, d'une trentaine d'années de plus que lui. Raúl se montre violent mais Roberto s'attache à lui, espérant qu'une relation plus équilibrée finisse par naître entre eux. Un amour impossible entre deux hommes qui pourtant s'attirent l'un l'autre : comme l'annonce le titre, c'est d'une relation tragique dont il s'agit ici, dans des rapports de force entre protagonistes dignes de Shakespeare. Ce cadre scénaristique posé, la volonté du réalisateur est d'aller encore plus loin dans le regard documentaire en touchant le réel par le biais de la fiction. La réalité sociale d'un quartier de Buenos Aires est ici retranscrite sans fard ni moralisme de bon escient : une pierre de plus dans le questionnement cinématographique actuel entre documentaire et fiction.

Dans une petite ville du sud du Brésil, la fille d'un riche fermier est violée et abandonnée près d'une rivière. Un jeune homme mystérieux arrive à Río de Janeiro et commence à poursuivre une séduisante femme. Entre eux débute alors une étrange relation. Réunis par des circonstances inexplicables, ces divers personnages semblent se diriger vers une destinée commune.

Sous la dictature de Porfirio Díaz, les paysans spoliés par les riches propriétaires terriens commencent à se révolter et prendre le maquis. Un homme se distingue pour les conduire sur le chemin de la Révolution : Emiliano Zapata. Sur un scénario de John Steinbeck, la figure de la révolte prend les traits de Marlon Brando et s'interroge sur la fidélité aux idéaux une fois l'accès au pouvoir atteint.