Depuis dix ans, le cinéaste Darío Aguirre vit entre deux mondes totalement différents : l'Équateur et l'Allemagne. Il décide de rendre visite à cinq inconnus qui portent le même nom que lui : un homme au Mexique et quatre autres en Argentine. Il partage alors la vie de ses homonymes pour mieux se découvrir lui-même en tant que migrant à la recherche d'un lieu personnel.

Valeria arrive chez sa tante dans une grande ville et commence à travailler en prenant soin d'un petit enfant. Le seul souvenir qu'elle conserve de son foyer sont des graines que sa mère a offertes à sa tante. Valeria est enceinte et sa famille ne veut pas qu'on le sache. Dès lors, la jeune fille passe ses journées à attendre que fleurissent les graines plantées à sa fenêtre.

La culture wixárika (aussi connue sous le nom huichol) s'étend principalement dans les États de Jalisco, Nayarit et Durango au Mexique. C'est une culture millénaire qui a pu au fil du temps maintenir vivante sa cosmogonie centrée autour de l'eau, du feu, du cerf et du dieu hikuri (peyote) qui « est pour nous la bible des métisses », raconte en substance le chaman Andrés Carillo. À la différence d'un documentaire ethnographique ordinaire reposant sur la mise à distance de la société humaine filmée, Flores en el desierto est davantage une chronique initiatique. Les wixárikas s'approprient le film afin de transmettre et partager leur culture en un temps où la modernité se montre à son égard intolérante.

Unis et complices, une petite fille et son grand-père flûtiste écoutent, capturent et conservent des sons. La fillette grandit, le hasard d’une rencontre fait rejaillir ses souvenirs. Une histoire de transmission, sensible et poétique.

Une étudiante en photo retrouve une ancienne photographe qui avait tiré les portraits de toutes les stars les plus populaires du théâtre Maipo à Buenos Aires. La cinéaste a établi un lien d’amitié avec elle et ses soeurs et prépare une exposition de ces photos pour rendre hommage à ce travail désormais oublié. Le contraste est saisissant entre le caractère doux et réservé de la vieille photographe et le côté kitsh et sexy des photos de l’époque.

David, membre des Jeunesses Communistes, remet ses valeurs en question lorsqu'il rencontre Diego, artiste homosexuel qui contredit le système établi. Il croise aussi la voisine de Diego, une femme mûre mais étouffée par la solitude. Trois personnages qui vivent une histoire d'amitié forte et touchante malgré les préjugés et l'incompréhension de l'homosexualité à Cuba.

Il est ici question de Freddy Ilanga, traducteur du Che lors de son passage au Congo. C'est l'occasion de retrouver le contexte de la Guerre froide, la révolution cubaine, les mouvements contraints des populations...

Sur son lit de mort, Frida Kahlo se souvient de son enfance, de ses problèmes de santé, des rencontres déterminantes (Diego Rivera, Léon Trotsky, etc.) et de sa peinture qui fut toujours le miroir et le réceptacle de cette vie. Paul Leduc, l’un des cinéastes mexicains les plus révolutionnaires, aborde le personnage emblématique et multiple qu’est Frida, en interprétant sa peinture et l’émotion qu’elle suscite. Deux avant-gardes, cinéma et peinture, en symbiose.

Pedro Domingo Murillo est devenu le héros national de Bolivie en lançant la révolution du 16 juillet 1809 à La Paz et en mourant en martyr de la patrie. D'après les mots du réalisateur, Fuego de libertad est un docu-fiction, qui mélange la réalité avec une trame inventée.

Un petit personnage quitte sa page blanche afin d'échapper à son créateur. Dans la tradition des films d'animation des années 1920, un voyage dans l'atelier du cinéaste et la confrontation rigolote entre créature et créateur.

Trois jeunes femmes d’un quartier de Cali ordinairement violent, sont filmées dans leur quotidien. Elles ont des rêves forts et difficiles à réaliser. C’est dans la danse qu’elles puisent leur énergie et trouvent la force pour avancer. La musique, le rire et la coquetterie sont les autres armes du combat quotidien. Plein de couleurs et d’énergie, le film célèbre leur amitié et leur ténacité face à la dureté de leur vie.

Comment un enfant d’un village perdu de Colombie a-t-il conquis le coeur de millions de personnes à travers le monde, toutes classes sociales confondues ? Comment ses oeuvres ont-elles changé notre propre perception de la réalité ? Ce documentaire y répond en suivant le parcours de « Gabo », surnom affectueux de Gabriel García Márquez, Prix Nobel de Littérature en 1982 et dont les ouvrages furent à plusieurs reprises adaptés au cinéma.

Dans une banlieue résidentielle de la ville de Guatemala, trois adolescents de la classe moyenne occupent leur temps en faisant de longues virées nocturnes, sans but. Un accident sera bientôt le révélateur d’une force jusqu’ici contenue. Reprenant les codes du road movie dans une version désenchantée, ce premier long-métrage « fouille les contradictions du Guatemala et de cette génération asphyxiée dans les limbes de l’après guerre et de la globalisation » (María Lourdes Cortés).