Joaquim José Da Silva Xavier, plus connu sous le nom de Tiradentes, est un simple soldat qui s'est retourné contre sa hiérarchie portugaise et a créé un groupe rebelle “Inconfidencia Mineira” avec le but d'établir l'indépendance du Brésil. Joaquim est plus qu'un biopic, c'est un Western Tropical, concret et mythique, un récit des origines des divisions sociales et économiques qui vont s'imposer dans le futur Brésil, où subsiste encore des vestiges de la structure de puissance coloniale.

Clara, une infirmière solitaire de la banlieue de São Paulo, est engagée par la riche et mystérieuse Ana comme la nounou de son enfant à naître. Alors que les deux femmes se rapprochent petit à petit, la future mère est prise de crises de somnambulisme… Ce film réalisé par le binôme Rojas/Dutra que les spectateurs de Cinélatino connaissent bien grâce aux courts-métrages programmés les années précédentes, combine l'intime et le cauchemar.

Dans ce biopic de la romancière et poétesse mexicaine Rosario Castellanos (1925-1974), la réalisatrice a concentré son attention sur les effets de la domination patriarcale dans l’intimité d’un couple dont la femme est celle qui brille, socialement et intellectuellement. Rosario doit lutter en permanence contre son mari, Ricardo Guerra, pour qu’elle puisse rester une mère tout en conservant cet espace de création, cette “chambre à soi” évoquée par Virgnia Woolf.

Avoir un enfant peut être un parcours du combattant. Malena en fait la terrible expérience et fait appel à une mère porteuse. Le grand jour de la naissance est arrivé et rien ne semble plus la séparer du rêve de sa vie. Mais arrivée à la frontière géographique entre l’Argentine et le Paraguay, une nouvelle limite s’imposera à elle. Par le réalisateur de Refugiado (2014), L’OEil invisible (2010), Mientras tanto (2006) et Tan de repente (2002).

Le nouveau film de Júlia Murat, qui nous avait étonné avec Historias : les histoires n'existent que lorsque l'on s'en souvient, un premier film sur la mémoire et le temps d'une étonnante maturité, est un film d’une apparente simplicité qui interroge ce qui est souvent invisible ou caché dans une relation de couple. La performance Rest Energy créée en 1980 par Marina Abramovic et son partenaire Ulay est la source d’inspiration de cette histoire de jeune couple, lui sculpteur, elle danseuse, amis, amants, rivaux.