1976, Chili. Carmen part à la plage superviser la rénovation de sa maison. Son mari, ses enfants et petits-enfants vont et viennent pendant les vacances d’hiver. Lorsque le prêtre lui demande de s’occuper d’un jeune qu’il héberge en secret, Carmen se retrouve en terre inconnue, loin de la vie tranquille à laquelle elle est habituée.
Dans les Andes péruviennes, deux enfants sont élevés dans un isolement total par leur père, un peintre de Tablas de Sarhua qui échange ses œuvres contre de la nourriture au village, pendant que ses enfants l’attendent à la maison avec leurs chiens. Une série d’événements inattendus transformera drastiquement la seule réalité qu’ils connaissent et amènera Sabina, la sœur aînée à aller à la rencontre de son passé et de sa culture.
Eliú, un enfant de la campagne, est incarcéré dans un centre de réclusion expérimental pour mineurs au cœur de la jungle colombienne. Parmi les détenus se trouve El Mono, ami d’Eliú, avec qui il a commis le meurtre pour lequel ils sont condamnés. Tous les jours, les deux jeunes font des travaux manuels exténuants et des thérapies de groupes intenses. Pendant leur détention Eliú rencontre L’invisible et se transforme.
Socorro (67 ans), avocate obstinée, est obsédée par l’idée de retrouver le soldat qui a tué son frère lors du massacre des étudiants en 1968 dans le quartier de Tlatelolco, Mexique. Ce désir de justice masque une vieille culpabilité qui l’a éloignée de sa sœur Esperanza (70 ans) et de son fils Jorge (45 ans). Après des décennies de recherche, une nouvelle piste la rapproche du soldat. Elle fomente alors un absurde plan de vengeance qui met en danger son patrimoine, sa famille et sa propre vie.
Dans un Brésil où la violence et la dureté sont monnaie courante, une famille de paysans accepte l’offre d’une organisation internationale de cacher un chef du narcotrafric argentin. Cependant, aucun des membres de la famille, et encore moins l’hôte, ne voient leurs attentes satisfaites. Quando minha vida est un portrait ironique de la naturalisation de l’absurde.
La vie de Rayenari change quand le poète Antonin Artaud arrive dans son village dans le but de trouver le savoir spirituel des Tarahumaras. Rayenari lui présente le rituel du peyotl. Toutefois, le poète abandonne le rituel et perd son âme. Quelque temps après, Rayenari apprend à travers des rêves que Artaud a été admis dans un hôpital psychiatrique. C'est à travers cette connexion que Rayenari aidera son ami à retrouver ce qu'il a perdu et à connaître sa destinée.