Aspirantes raconte l’histoire de Junior, un jeune joueur du Bacaxa A.C., une équipe de football amateur de la ville de Saquarema, sur la côte de l’État de Rio de Janeiro. Junior doit faire face à la grossesse imprévue de sa petite amie Karine, tandis que son meilleur ami, Bento, signe un contrat avec une équipe professionnelle. Soumis au sentiment que sa vie est foutue, une jalousie croissante vis-à-vis de Bento, prend des proportions inquiétantes.

Anselmo, un enfant de 10 ans, vient de perdre son père. Epifanio, un humble paysan, voit son monde quotidien plongé dans la violence de la guérilla. Leurs histoires se croisent au bord d’une rivière, source de mémoire. Dans son premier long-métrage, Carlos Tribiño offre un regard rempli d’émotion sur un paysage qui fut un temps merveilleux et qu’un enfant se réapproprie par des rites de passage lui permettant d’affronter son propre deuil.

Hugo, ancien footballeur professionnel, passe ses journées au volant de son taxi. Les années ont passé et les kilos se sont accumulés. Son destin semble prendre un tournant lorsqu’il fait la rencontre de Silvia et de son fils Julián, garçon qui rêve de devenir lui aussi footballeur professionnel. Le fantasme d’avoir une famille devient tangible et Hugo y voit la possibilité de prendre une revanche sur la vie. Mais ce n’est pas si simple quand on a vécu longtemps sans ce type de lien affectif.

Dans les Hauts Plateaux du Guatemala, Rocío, jeune fille de la communauté maya mam, doit s’occuper pour la première fois du troupeau de moutons, alors que sa mère enceinte est alitée. Pour retrouver l’un des moutons, pourra-t-elle surmonter ses peurs ? Avec la douceur de son traitement poétique, dans lequel l’atmosphère bucolique se marie parfaitement à la fable contée. Le film est un touchant témoignage sur la fin de l’enfance, quand la fillette n’a plus d’autre choix que de grandir après avoir quitté la petite maison familiale.

Dans les coulisses des traditionnelles « Vaquejadas » (forme de rodéo), Iremar prépare les boeufs avant de les lâcher dans l’arène. Avec Zé, son partenaire de corral, Galega danseuse audacieuse et sexy et Cacá sa fille, ils forment ensemble une famille improvisée mais unie. Là où on ne peut imaginer que des tempéraments rudes, on trouve de la tendresse et de la délicatesse. Aux marges de la fiction, Gabriel Mascaro (Compétition documentaire de Cinélatino 2010 pour Um lugar ao sol) nous emmène dans l’univers reculé, fascinant et complexe, du Nordeste brésilien.

Plusieurs mois se sont écoulés depuis l’accident qui a coûté la vie à son mari et Luisa ne parvient pas à s’en remettre. C’est alors qu’un séduisant inconnu fait irruption dans sa vie avec une détermination inattendue et lui propose de reconstruire les choses avec elle. Avec finesse, Ariel Rotter (El Otro, 2007) fait le portrait touchant d’une femme subtilement interprétée par Erica Rivas, l’inoubliable mariée des Nouveaux sauvages de Damián Szifrón.

Lors d’une fête costumée, Pedro rencontre Luciana dans une cage d’escalier menant aux toilettes. Tous deux décident de partir très loin, profitant du travail de Pedro pour s’isoler dans la nature. Dans un sublime et minimaliste noir et blanc, Paz Fábrega (Agua fría, Compétition Fiction au Cinélatino 2010) emmène ses protagonistes dans un monde où les masques tombent pour révéler les enjeux de la vie et de l’amour.