À Paris, Anne, enceinte de 9 mois, attend José, son mari parti acheter des cigarettes mais qui ne revient plus. Le grand-père de José arrive d’Argentine et s’installe dans l’appartement pour attendre son petit-fils. Entre ce vieux bohème sans-gêne, qui flirte avec la mort, et cette femme abandonnée et renfermée, sur le point d’accoucher, se noue une improbable relation tragicomique. Rien ne peut les rapprocher… si ce n’est le rêve des 77 Doronship. Après le très autobiographique Salamandra, Pablo Agüero change de lieu et de personnages, pour aborder entre autres choses le sentiment de l’exil. Si les personnages sont filmés dans leurs gestes quotidiens comme pour un documentaire, l’histoire générale est au bout du compte une mosaïque ponctuée de moments oniriques. Un film hors du commun.

Au début des années 1980, sur les plages de Buzios près de Rio de Janeiro, Filipa, 14 ans, passe ses vacances en famille. Elle découvre que son père a une liaison. Chronique initiatique et familiale où la fin d'une adolescence coïncide avec les premières grandes désillusions sur le monde adulte. Avec Vincent Cassel dans le rôle du père de famille.

Dans la famille de Luzia, les filles travaillent aux champs et ne vont pas à l'école. Pourtant, celle-ci va tout faire pour déjouer les plans de son père et apprendre à lire.

« Tant de plaisir à monter lentement et tomber subitement de quinze mètres de hauteur, et avoir le souffle coupé ! À partir de quand arrive la vérité ? Jusqu'où va l'imagination ? J'aimerais me souvenir un peu plus. » Un film sur le souvenir émotionnel d'un moment d'enfance pour mieux interroger et éclairer l'âge adulte. Par le réalisateur du long-métrage O grão, en compétition à Toulouse en 2008.

En voix off, retour avec humour et autodérision d'un Chilien sur le Chili des années 1980. À la fois lucide sur les espoirs face à la dictature de Pinochet et nostalgique d'une époque où les rapports humains étaient solidaires et généreux.

Pour les vacances d'été, Jorge, un homme d'origine maya, est venu chercher son fils Natan de mère italienne. Le fils partage dès lors le quotidien de son père dans une maison sur pilotis de la mer des Caraïbes. Avec le grand-père, ils partent régulièrement à la pêche sous-marine. À l'instar de Nanouk l'esquimau de Robert Flaherty, qui flirtait déjà avec le docu-fiction, Alamar est une invitation à découvrir un autre mode de vie, où le lien homme-nature est plus étroit. Mais en choisissant l'apprentissage d'un enfant et l'amour filial comme moteur narratif du film, le réalisateur évite l'ethnocentrisme de Flaherty et révèle un univers fascinant. Tiger Awards au festival de Rotterdam 2010.

À Mexico, le jeune Octavio se lance dans des combats de chiens clandestins. Un célèbre mannequin reste cloîtré dans la cage dorée de son amant suite à un accident. Sous les traits d'un sans-abri se cache un tueur à gages. Trois histoires, trois univers de la société mexicaine qui n'auraient pas dû se rencontrer... Le film qui a ouvert la décennie 2000 au cinéma mexicain sous un brillant horizon.

En 1977-1978, dans un paisible quartier de la classe moyenne de Santa Fe, Andrés, 8 ans, vient s'installer chez ses grandsparents, après la mort de sa mère dans un accident. Près de là se trouve un centre clandestin de détention, chose secrète que personne n'ignore. Durant une année d'évolutions, Andrés et sa grand-mère découvrent le pouvoir que les uns ont sur les autres et ses conséquences.

Marcos, impliqué avec sa femme dans un enlèvement d'enfant, est le chauffeur personnel d'un général et à l'occasion de la fille de celui-ci, Ana. Entre elle et Marcos une relation se relation se noue qui lui donne l'occasion d'exprimer sa culpabilité. Reygadas confirme la maîtrise de Japón et fait face à la violence extatique d'un milieu urbain monstrueux.

Sur un chantier de construction de Mexico, Hassen et Jonás s'aiment dans une chorégraphie sexuelle et dangereuse, où la sexualité devient désir et le désir amour. Ce lieu devient un espace de liberté au sein de la jungle urbaine. Dans la fusion charnelle d'une sexualité naturellement sans tabou, se joue une tragédie où les mots sont déclamés par les mouvements des corps.

Castro, qui dort dans les armoires, est poussé par sa petite amie à trouver du travail même s'il ne peut s'adapter à la société. Il est sans cesse poursuivi par un groupe de «détectives » engagés par l'ex de Castro. Le film est une incessante course-poursuite dans les rues de Buenos Aires où le suivi ignore qu'il a des suiveurs. Parce que le cinéma est mouvement, ce film touche à son essence.

Avant de mourir, Nora organise tout en vue d'accueillir toute la famille autour de sa veillée funèbre. José, son ex-mari, doit alors s'occuper de son enterrement religieux qui va s'avérer compliqué. Sur le ton de la comédie dramatique, ce film aborde avec intelligence et subtilité, l'absurdité religieuse, la mort, les relations familiales et l'amour d'un couple qui s'est, à un moment, brisé.

Selon la tradition, la dernière fille doit rester au service de sa mère et ne pas se marier. Amoureuse, Tita exprimera donc ses sentiments par la cuisine. Grand succès international dans les années 1990, le film marie saveurs gastronomiques et amour impossible sur toile de fond révolutionnaire.

Un jeune garçon part dans les montagnes à la recherche de l'animal magique qui donnera vie à sa flûte.