La Nueva Medellin (FR)

La Nueva Medellin

Sélection: 

Réalisateur: 

Catalina Villar

Pays: 

  • Colombie
  • France

Format: 

Long-métrage

Type: 

Fiction

Film présenté à Toulouse: 

Cahiers de Medellin 1997.

  • Prix du long-métrage et Prix du Public au Festival “Visions du Réel” Nyon (Suisse),
  • Prix Découvertes, SCAM (France),
  • Grand Prix au Festival Amas Cultura (Portugal),
  • Grand Prix au Festival Documentaire de Saint-Jacques de Compostelle (Espagne),
  • Prix Conque d’argent au Festival IFFI, Bombay (Inde),
  • Award of Merit in Film, Latin American Studies Association (USA).

Synopsis: 

Invitée par des adolescents, il y a seize ans, j’ai filmé un quartier pauvre de Medellín. Je suis revenue dans la ville connue comme « la ville la plus dangereuse au monde » et j’ai découvert qu’elle s’est transformée en « la ville la plus innovante du monde ». Un emblème de ce changement s’incarne dans la « Biblioteca España », un symbole de l’état d’esprit de ce microcosme qu’est la Colombie. En 1997, j’ai filmé trois jeunes personnes aujourd’hui très impliquées dans la vie de leur quartier. Propriétaire d’une entreprise de photographie spécialisée dans les mariages et les communions, Wilmar est chargé des images des résidents. Manual est le président de Community Action Committee, chargé de trouver des solutions aux problèmes du quartier. Maria Eugenia, qui a appris à sa mère à lire, enseigne maintenant l’espagnol dans une école. Le documentaire sera hanté par la présence d’un poète fantôme, tué deux ans après mon premier film. Un personnage que personne n’a oublié mais dont les cendres sont restées vierges. Une métaphore de l’horreur et de l’amnésie. En 1997, je leur demandais : comment vous vous voyez dans dix ans ? L’école ne change pas le monde, mais elle change ceux qui pourraient changer le monde.

Concept visuel: 

Symbole de la mutation de la ville, du dynamisme et du progrès économique, la « Biblioteca España » sort du lot. Elle montrera toutes les facettes de la ville, exprimant les relations complexes entre la ville et le quartier pauvre, entre le pouvoir et la résistance, le progrès et le statut quo. Mon retour dans le quartier sera décrit par une voix-off et des dialogues. Cette voix sera rarement entendue, mais m’autorisera à introduire un personnage et à rattacher ce personnage au passé. Les images prises en 1997 dans ces lieux avec des personnages différents pourront agir dans ce nouveau film comme des souvenirs, ou même une anticipation de ce qui est un enjeu aujourd’hui.