Un argentino in Palestina (FR)

Un argentino en Palestina

Sélection: 

Réalisateur: 

Rodrigo Vasquez

Pays: 

  • Argentine
  • Royaume-Uni

Format: 

Long-métrage

Type: 

Fiction

Film présenté à Toulouse: 

Condor, les Axes du Mal, 2004. Présenté en avant-première à Cannes en 2003.

Synopsis: 

Rodrigo Vasquez est un Argentin qui a travaillé comme correspondant de guerre sur le conflit Arabo-Israélien pendant douze ans. Il a commenté les horreurs de la guerre pas seulement depuis le point de vue des victimes civiles anonymes, mais aussi depuis le point de vue des miliciens islamistes, des  généraux, soldats et officiers de l’armée israélienne. En octobre 2006, Rodrigo a commencé à ressentir les premiers symptômes de troubles de stress post-traumatique. Il quitta son travail dans la région de Gaza et rentra chez lui pour faire face aux souvenirs de ce qu’il avait vu. Il a eu des problèmes d’insomnie, a été déprimé, a eu des crises de panique. Maintenant qu’il est guéri, Rodrigo veut retourner à Gaza pour reprendre le voyage commencé douze ans auparavant, au début de la prétendue « Guerre de la terreur » contre les Islamistes extrémistes. Cette fois, il ne sera pas question d’un voyage d’enquête mais privé, un voyage intime et humain vers les nombreuses personnes qu’il a rencontrées pendant la dizaine d’années passées sur le front. Ce film pose un regard unique, point de vue d’un latino-américain, sur la guerre en Israël-Palestine à travers des histoires de vie étendues sur dix ans. De la sorte, il révèle une menace cachée qui souligne le destin commun de l’Amérique latine et du Moyen-Orient.

Concept visuel: 

Il y a quatre niveaux de mémoire dans ce film : les images de la résistance des années 1960 et 1970, les images tournées par le réalisateur entre 2001 et 2005 à Gaza, les images de 2007 lorsque le Hamas a pris possession de Gaza et les images d’aujourd’hui, avec Cuba et la Bolivie comme endroits clé. Chaque séquence possède sa propre texture donnée par le temps et le format utilisé (le matériel filmé couvre plus de dix ans) et se connecte aux autres par l’utilisation des mêmes lieux et des mêmes angles de caméra à différentes périodes. Le temps qui s’écoule est au centre de cette vision, ce qui est un élément dramatique essentiel de l’histoire. La matière filmée a un style de journal et sera montéé “ à la Chris Marker ”.