Au coeur de la jungle, un groupe d'adolescentes est gardé sous surveillance. Malgré l'abandon et l'hostilité, Damiana espère qu'elle pourra entrer en contact avec son père.

En 1943, doña Flor, excellente professeure de cuisine, est mariée depuis sept ans à Vadinho, bel homme coureur de jupon et joueur invétéré. La digne doña Flor ne peut se résoudre à le quitter, au grand désespoir de sa famille et de ses amies. Cette adaptation du roman de Jorge Amado fait partie du panthéon des oeuvres phares du cinéma brésilien avec Sônia Braga, l’actrice du récent Aquarius dans le rôle de doña Flor et la musique inoubliable de Chico Buarque de Hollanda.

David Monacchi, explorateur high-tech, connait bien la forêt amazonienne. Il se donne pour mission de sauvegarder l’héritage sonore menacé par la main de l’Homme, en l’enregistrant. De la beauté des images-paysages à l'expérience auditive.

Ce film d'animation raconte que lors d'un accord de paix dans la pampa argentine du milieu du XIXe siècle, un chef indien invite un groupe de militaires d'un fort de la frontière à  son mariage comme signe de bonne volonté.

Le film est une “commande” du festival CPH:DOX. Alejo Moguillansky doit coréaliser un film avec la suédoise Fia-Stina Sandlund, artiste conceptuelle ultraféministe, membre du groupe d’action autoproclamé “Unfucked Pussy”. Ce point de départ réel de l’existence du film est aussi le point de départ de ce récit qui combine, avec fluidité et drôlerie, mise en abyme, le cinéma dans le cinéma, film politique, historique, musical et comédie. On retrouve dans ce film le plaisir du réalisateur à combiner les genres et son goût pour les ruptures de narration et de rythme.

Roque Espinosa arrive à Buenos Aires pour commencer pour la troisième fois de nouvelles études. Il trouve ses marques, se fait des amis, une petite amie et se sent vite attiré par les mouvements politiques qui remuent l’université. Réalisé sans l’appui du Instituto nacional de cine y artes audiovisuales (INCAA), ce premier film est représentatif de ce courant créatif du cinéma indépendant argentin, dont on trouve l’incarnation à travers la fascinante prestation de l’acteur principal : Esteban Lamothe. Santiago Mitre signe un thriller politique dans un lieu peu commun pour ce sujet : l’université. Il est aisé d’y voir également le monde politique en général dans les enjeux de pouvoir, les stratégies, les trahisons, les manipulations de cet univers. Une oeuvre lucide qui fait preuve d’une très grande maturité, ce qui lui valut de recevoir le Prix Spécial du jury au BAFICI et au festival de Locarno en 2011.

Dans son troisième film, le réalisateur mélange aléatoirement fiction et documentaire dans une fantaisie romantique et musicale avec en toile de fond le ballet Le Lac des cygnes. El Loro (Le perroquet), un ingénieur du son tragi-comique, qui ne se sépare jamais de son micro et de sa bonnette, est le personnage principal. Sa copine le quitte via un message vocal alors qu’il est en plein tournage. Le film raconte, entre autres, l’histoire de la rencontre entre un Perroquet et un Cygne, la ballerine Luciana.

Au cours d’un sommet rassemblant l’ensemble des chefs d’État latino-américains dans un hôtel isolé de la Cordillère des Andes, Hernán Blanco (Ricardo Darín) le président argentin, est rattrapé par une affaire de corruption impliquant sa fille. Santiago Mitre a réuni de grands acteurs latino-américains pour interpréter ces chefs d’État dont Paulina García dans le rôle de la Présidente du Chili. Nous la découvrons dans un rôle de femme de pouvoir sûre d’elle.

Rafito et sa soeur Kairana abritent pour un temps des immigrants passant irrégulièrement, par la mer, de la République Dominicaine vers Porto Rico. Ce trafic rémunéré n’est pas sans danger et Kairana est mystérieusement assassinée. Rafito doit alors se “débarrasser” seul d’un groupe d’hommes en détresse récemment accueillis et s’occuper de sa fille et de sa mère qui vivent, avec lui, la douloureuse perte de Kairana. Álvaro Aponte-Centeno réalise, dans son Porto Rico natal, son premier film marqué par le deuil et la fatalité. Ses prises de vues, à la fois sombres quand elles suivent Rafito dans ses tractations et apaisées lorsque Rafito se montre un père (ou un fils) aimant et attentionné, s’enfoncent dans des espaces intérieurs ou extérieurs magnifiquement filmés. Renforcées par une bande-son très élaborée, elles permettent au film de dépasser le cadre documentaire d’une dure réalité sociale et familiale et d’en faire une longue et douloureuse méditation.

Un vieil homme seul sur son île se raconte, réflexions sur la vie, la mort, l'amour et la solitude.

Derrière le paravent sportif de la coupe du monde 2014, la réalité carioca des rapports sociaux et économiques n'a pas été à la fête. Évincés de leur territoire de vie, les indigènes urbains Maracanãs ont combattu pour la préservation de leur maison commémorative, alors que l'État de Rio avait décidé de construire à la place une route pour rejoindre le stade Maracanã. Avec une image qui souligne leur noblesse, la parole est magnifiquement donnée aux acteurs de la lutte.

David, membre des Jeunesses Communistes, remet ses valeurs en question lorsqu'il rencontre Diego, artiste homosexuel qui contredit le système établi. Il croise aussi la voisine de Diego, une femme mûre mais étouffée par la solitude. Trois personnages qui vivent une histoire d'amitié forte et touchante malgré les préjugés et l'incompréhension de l'homosexualité à Cuba.