Après plusieurs années de bons et loyaux services, le tramway 133 va être mis à la casse, au grand regret de Caireles et Tarrajas qui l’ont, jusqu’ici, conduit. Lors d’une soirée bien arrosée, les deux compères empruntent le tram et commencent à faire monter des voyageurs. Quelques années après Los olvidados, Buñuel montre une autre géographie de Mexico, en suivant les tribulations d’un tramway où se rencontre et se côtoie toute la société mexicaine.

Sous le regard d’Agricola de Cologne, dans son périple en Amérique du Sud, une autre figure de femme, et celle-là dans l’action performatrice, s’emparant du mythe d’Orphée ainsi revisité. Si cette gare est argentine comme l’est Vera Baxter, sa lecture de l’oeuvre retenue en titre, où vie et amour ont à lutter contre la mort, pourrait se glisser dans le Mexique contemporain.

En Uruguay, une apiculture artisanale de qualité occupe une place d'importance parmi les activités agricoles du pays. Mais, depuis quelques années, elle est menacée par le développement d'une agriculture intensive.

Dans le quartier de Quilicura, au nord de Santiago du Chili, Alejandra, adolescente, élève seule son garçon depuis le décès de son compagnon, dans une maison qui doit bientôt être vendue. Pour compliquer les choses, un de ses amis a offert à son fils un chien dont elle ne peut s’occuper. Nouveau talent émergent du cinéma chilien situé dans la veine du cinéma social (on pense parfois au cinéma des frères Dardenne), Camilo Becerra signe un regard juste sur l’adolescence avec beaucoup de pudeur et de sincérité, grâce à l’implication et l’osmose de toute son équipe dans l’élaboration du film. L’actrice principale réussit à trouver le ton juste d’un âge entre adolescence et responsabilités d’adulte qui doit réagir aux nécessités du présent. À ses côtés, l’autre personnage important, qui lui répond comme un jeu de miroir, est ce quartier périphérique de la grande capitale du Chili, prise sous le poids du passé mais encline à se développer.

En el barrio de Quilicura, al norte de Santiago de Chile, Alejandra, una adolescente, educa sola a su hijo luego de la muerte de su pareja Ambos viven en una casa que prontamente será vendida. Para complicar aún más cosas, un amigo de su hijo le ha ofrecido un perro el cual ella no puede cuidar. Nuevo talento emergente del cine chileno situado en la senda del cine social (pensamos también en los hermanos Dardenne), Camilo Becerra posa una mirada sobre la adolescente llena de pudor y sinceridad gracias a la implicación y la osmosis lograda entre los miembros de su equipo de trabajo durante la realización del filme. La actriz principal logra encontrar el tono justo de una edad entre la adolescencia y la responsabilidad adulta en la que debe reaccionar a las necesidades del presente. Por su lado, otro personaje importante que responde a la protagonista como un juego de espejos, es este barrio marginal de la gran capital de Chile, detenido en el pasado pero con algunas señales de desarrollo.

Elle arrive à la piscine. Tout est vide et silencieux. Elle s'habitue à la solitude des lieux mais découvre dans l'eau la présence d'un jeune homme qui disparaît mystérieusement. Elle est séduite. Le désir se fait de plus en plus fort. Mais une limite les sépare : la réalité.
Prix Georges Méliès en 2010.

Sous les glaciers chiliens de la cordillère des Andes, se trouve la plus importante réserve d’or au monde. Cette annonce effraie la population locale, qui doit lutter contre la vulgate libérale séculaire, qui dit que toute exploitation d'une ressource minière profite à l'ensemble de la population du pays. Face au désastre écologique et humain à venir, Carmen Castillo (Calle Santa Fe) nous amène à la rencontre des acteurs de ce drame et nous interroge.

Le 28 juin 2009, l’armée séquestre et chasse de son pays le président démocratiquement élu Manuel Zelaya : c’est le début officiel du coup d’État. Pendant plusieurs jours, le peuple hondurien, qui refuse la fatalité, manifeste pacifiquement dans les rues pour obtenir le retour de son président. Mais les répressions policière et militaire sont violentes. Le documentaire de Katia Lara reprend le cours de ces événements en donnant la parole à ceux qui se sont soulevés contre l'arbitraire.

Réveillon du 31 décembre 2006 : l’Orchestre Estable del Teatro Colón de Buenos Aires, dirigé par Daniel Barenboim est rejoint par Leopoldo Federico et son Orchestre Typique. L’incontournable figure du tango, José Carli, présente des oeuvres de Carlos Gardel, Julio de Caro, Alberto Ginastera, Horacio Salgan, qui guident sur scène les pas des danseurs Mora Godoy et Junior Cervilla. Un enregistrement de la chaîne ARTE.

July, 10 ans, vient de perdre sa mère. Sa tante qui en a la garde, la confie à Santiago, homme peu responsable, pour qu’il la conduise à sa grand-mère. July ignore que Santiago est son père. Sur la route en 2CV, ils apprennent à se connaître. Dans ce road-movie argentin, le voyage le plus important se fait à l’intérieur des personnages, en démontrant, sous la forme d’une comédie dramatique, qu’il n’y a pas d’âge pour être adulte.

Au matin du 2 octobre 1968, près de la place des Trois-Cultures à Mexico, une famille se retrouve au petit déjeuner. Les jeunes, étudiants en pleine ébullition qui réclament la liberté d’expression, s’opposent à une génération plus conservatrice. Vingt ans après les événements, ce film rend hommage aux victimes du massacre le plus sanglant qu’a connu la ville durant son histoire. Longtemps resté tabou, cet événement continue de marquer les consciences.

Des amis se retrouvent sur une île pour répéter une pièce de Shakespeare, Comme il vous plaira. Luisa, qui doit interpréter Rosalinda, décide de rompre avec son petit ami par téléphone, mais mal lui en a pris. Après Todos mienten, Matías Piñeiro reprend l’idée d’une sorte de huis clos où les personnages, qui mentent ou jouent des rôles, devront également assumer leurs émotions personnelles. Une belle mise en abymes du complexe de l’art de la scène.

Mario est fonctionnaire à la morgue de Santiago du Chili lorsque le coup d’État lui apporte des centaines de cadavres. Parmi eux, celui de Salvador Allende. Au même moment, sa voisine, dont il est épris, disparaît mystérieusement. Il part à sa recherche, apathique et dérouté, au cœur d’une ville bouleversée par le putsch. Pablo Larraín signe un film où, plus encore que dans Tony Manero, l’âpreté surgit de l’incongruité.

À Paris, un garçon fait des recherches sur les civilisations précolombiennes. Au Mexique, une fille découvre les hiéroglyphes mayas. Tous deux se retrouvent dans un village mexicain. Sous la forme d’un récit de voyage commenté en voix off, l’histoire fait la part belle au mystère.

En París, un joven investiga sobre las civilizaciones precolombinas. En México, una joven conoce los jeroglifos mayas. Los dos se conocen en un pueblo de México. Sobre la forma de un relato de viaje comentado en voz en off, la historia se realza en el misterio.

Au XVIe siècle, les conquistadores de Cortès écrasèrent l’empire aztèque dans le sang. En guise de butin, ils emmenèrent en Europe l’or, la syphilis et la tomate. Mêlant sérieux des informations historiques et humour ravageur, voici donc le temps de la revanche de la tomate !