San Bernado, Chili, 1970. Par une nuit d’ivresse, Jaime, un jeune homme solitaire et narcissique, poignarde son meilleur ami dans un excès de folie passionnelle. Condamné à la prison, où il rencontre El Potro, un homme âgé et respectable avec qui il va se rapprocher, révélant à la fois une profonde nécessité de chaleur et son désir féroce de reconnaissance. Ensemble, ils nouent une relation intime connue en prison sous le nom « d’amour noir », ce qui permettra à Jaime, désormais « El Príncipe », de découvrir les affections, les loyautés, ainsi que les rapports de force qui se déroulent derrière les barreaux.
Lucas se rend chez sa sœur dans un village reculé du Sud du Chili avant de s’en aller vivre au Canada. Là, face à l’océan et au milieu de la brume, il rencontre Antonio, maître d’équipage sur un bateau de pêche local. Quand une relation amoureuse intense surgit entre eux, ils se retrouvent obligés d’affronter leur réalité et de briser leur solitude, en apprenant à faire confiance aux gens qui les entourent. Alors que les vagues frappent la baie, leur force, leur indépendance et leur âge adulte deviennent inébranlables face à la marée.
Tandis qu’une petite station balnéaire s’affole avec la rumeur de l’arrivée de requins pour la première fois sur ses côtes, Rosina semble être la seule à ne pas s’inquiéter et même à faire preuve d’empathie pour ces supposés passagers. Désormais, elle profite de ce moment pour bouger silencieusement et faire tous ce qu’elle veut mais ne peut, comme muée par un instinct animal. Les Requins parle de ce sentiment d’être entouré tout en étant seul, de ce qui se cache sous la surface, sur le sang chaud, la mer et la recherche irrémédiable d’empathie.
Nous sommes en 2045. L’Uruguay est à peu près le même, à une exception près: la consommation d’herbe de maté y est interdite. Moncho et Fico vendent illégalement de cette herbe et sillonnent les villes pour faire parvenir leur infusion précieuse à leurs clients. Un jour, ils décident de se passer des intermédiaires et de partir au Paraguay sur la trace du mythe de l’herbe pure. Mateína est une comédie absurde qui allie des éléments de la culture populaire Latinoaméricaine à une histoire d'aventures, d'amitié et de rêves.
Buenos Aires, 1982. Matias vient de terminer son service militaire et rêve de s’en aller en Espagne étudier la musique. Ses problèmes se réduisent alors à convaincre sa petite amie de l’y rejoindre plus tard et de faire face à l’opposition de son père. Mais le tableau change totalement, lorsque la guerre des Malouines est déclarée et qu’il est mobilisé ainsi que ses amis. Dans un premier temps, Matías accepte de répondre à l’appel, mais petit à petit, il se rend compte qu’il ne sent ni sienne ni sincère cette guerre – ou peut être aucune autre – peu importe à quel point sa cause peut sembler juste.
Lac Titicaca, 1984. Morgan Cabrera, un prestigieux ingénieur de La Paz, se noie dans un accident de bateau. La recherche infructueuse de son corps se termine lorsque qu’il est confirmé qu’il a été retrouvé sur une île éloignée. Une commission est alors envoyée pour récupérer le corps. Quand arrivent les ingénieurs, les membres de la communauté qui ne parlent que l’aymara, refusent de les laisser emporter le cadavre, car selon leurs convictions, cela empêcherait la possibilité d’une bonne récolte. Finalement, les membres de la communauté acceptent de leur laisser emmener le corps, mais celui-ci n’atteindra jamais sa destination…
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