Basilio retourne dans son ancienne maison après de nombreuses années pour réaliser que l’humble demeure a été consumée par le passage du temps. Malgré cela, sa mère Elmira l’a attendu. Séparés dans la vie par la violence, ils comprennent qu’ils ne peuvent être réunis que dans la mort, et ils décident donc de rejoindre les cieux à la recherche du Père et de la terre promise. C’est ainsi que mère et fils, maintenant fantômes, entament leurs quêtes et leur voyage spirituel dans lequel ils vont recréer l’histoire de leur famille et de la violence qu’ils ont enduré, traversant un monde dévasté par les horreurs de la guerre avec des villages détruits, processions avec d’innombrables cercueils, rivières transformées en cimetières et histoires de désolation et de mort. Tout ceci a été provoqué par Basilio, un sauvage criminel dans la vie, maintenant condamné à revivre encore et encore les horreurs de ses actions mais cette fois accompagné par sa mère maladive. Dans ce lieu où Dieu est présent en silence, ils vont devenir les témoins des destructions physiques et mentales de la guerre.

Sandra et Mariana sont cousines. Leur passé ressurgit quand elles reviennent vivre ensemble dans la maison de leur enfance. Sandra, 35 ans, est une femme noire avec une peau sombre. Mariana, 34 ans, a une peau plus claire. Ivone, la mère de Sandra, travaillait en tant que femme de ménage pour la famille de Mariana. Sandra met en péril la vision romantique que Mariana a de leur histoire, qui occulte que Sandra, même en tant qu’enfant, travaillait dans la maison avec sa mère. Quand Mariana perd son travaille, elle décide de prendre en main les corvées ménagères. Petit à petit leurs rôles hiérarchiques s’inversent : Sandra s’empare de la maison et des choses de Mariana. Pour briser ce cercle d’oppressions, elles auront besoin de comprendre leurs différences et de se reconnaître en tant qu’égales.

Manuel Rijtman (23 ans), photographe freelance, et Burt Rodriguez (42 ans) se sont tous deux lancés à la poursuite d’un étrange photographe, Sergio Larrain (66 ans) qui a décidé quelques années auparavant de laisser derrière lui tout ce qu’il avait entrepris, en premier lieu, une brillante carrière dans de grands magazines européens et dans l’agence la plus prisée au monde, Magnum, pour partir vivre en hermite dans un village perdu de la vallée del Elqui au nord du Chili. Rodriguez est motivé par une supposée photo de Dieu prise par Larrain qu’un important collectionneur veut acheter pour sa collection privée, peu importe le prix qu’elle coûtera, tandis que Rijtman souhaite trouver une piste liant l’existence de Larrain avec son père disparu.

Quatre jeunes vivent heureux ensemble : Maya, Miguel, Pedro et Diego. Les garçons gardent la forme en jouant au football tandis que Maya vend des cupcakes. Leur amitié semble reposer sur l’amour et la confiance mais en réalité ils sont liés par le besoin de se procurer des médicaments contre le VIH. Ils ne voient pas la fragilité de leurs limites, jusqu’à ce qu’un étranger arrive. Leandro est obsédé par le présentateur météo à la télévision. Un jour, il voit Miguel jouer au football avec le reste du groupe. Miguel ressemble au présentateur météo. Leandro décide d’infiltrer le groupe afin de se rapprocher de lui. Il prête attention au rôle de chaque membre du groupe et comprend de quelle manière il peut jouer avec leurs besoins. À la fin, Miguel quitte Maya pour être avec Leandro et le groupe se déchire. Cependant les intentions de Leandro ne sont pas basées sur l’amour.

Les temps de l’équilibre dans le royaume du Milieu semblent arriver à leur terme. Le Royaume du Milieu (le Kitu Karas) a prospéré jusqu’à maintenant dans la paix et l’harmonie, il voit désormais les signes d’un futur apocalyptique. Les forces du mal de l’Empire du Sud approchent, traversant des villages entiers, à la recherche de conquêtes, s’emparant des terres fertiles et, par dessus tout, du savoir de ces peuples.  Une jeune fille orpheline sauvée des décombres d’une communauté pillée doit défendre le temple sacré le plus important de ce monde et guider son peuple pour les sauver de cette destruction inexorable. Pour cela, elle va entreprendre une grande quête spirituelle et se renforcer physiquement sur le chemin de l’énergie : la plus haute chaîne de montagnes (Apus) de ce monde.

Le désir aveugle de tuer son père conduit Eliu à tuer un homme par erreur. Maintenant, pensif, il erre à travers l’exubérante végétation qui pousse au cœur d’une ostentatoire ruine de ferme. Lui et d’autres adolescents hantent ce lieu, nouveau quartier général du centre d’emprisonnement auquel ils appartiennent. Sous les règles hostiles de ceux qui les surveillent, Eliu passe ses jours immergé dans la végétation dense. Il ne trouve du soutien pour rompre cette monotonie que durant les visites de sa mère, mais elle a cessé de venir le voir à cause de son cancer. Il tente de capturer un vautour, il croit que le sang de l’animal pourra guérir sa mère. En plus de suspecter le retour de son père au foyer, il se soucie de sa mère et tente de fuir sa prison pour mettre fin à la haine qui déchire son âme.

Rape (17 ans), Culebro (16 ans), Sere (14 ans), Winny (11 ans), Nano (13 ans), 5 enfants des rues de Medellín. 5 rois sans royaume, sans famille, sans loi, sans racine. Entre leurs mains, d’anciens titres de propriété d'un morceau de terre apparemment hérité par Rape et un trésor. Ils quittent la ville, traversent la chaîne de montagnes jusqu’au Bajo Cauca, à la recherche de leur propre Royaume. Sur la route, ils seront victimes et coupables, ils vont dérober et attaquer, mais se feront aussi voler et seront torturés. Durant ce voyage, Sere va rencontrer Dieu, la sensation de pouvoir fera perdre la tête à Rape, Winny sera assassinée. Rape sera le seul survivant, fou, seul, le plus vieil enfant du monde. Los reyes del mundo est une histoire « fantastique », anarchique, un voyage vers nulle part, où rien ne peut arriver. Un conte d’ambition, à la recherche de la Terre Promise.

1992. À Caloto, dans le Cauca, mon père, le fermier Essau Carabali Brand, disparaît dans des circonstances mystérieuses, détenu par les plantations de canne à sucre et les rizières, terreau fertile pour les cultures nourricières et les horreurs. La vie continue, et nous avons dû continuer sans lui. 25 ans plus tard, un rêve déclenche l’urgence de déterrer l’histoire et d’explorer l’absence comme un concept et la réalité de notre environnement immédiat. Le film écrit par deux sœurs se concentre sur la création de corrélations et de contrastes entre rêve et réalité, bien plus que sur les bourreaux et les victimes, révélant les conséquences  de l’absence pour les proches des disparus. No los dejaron volver est une histoire qui poursuit des champs expérimentaux. Des épiphanies, des révélations et des rêves motivent le parcours en cette terre étrangère insatiable quand il s’agit de dévorer des gens.

Deux photographes amateurs sont embauchés pour un travail simple : photographier une personne. Mais cette personne est un homme travaillant pour une organisation de livreurs qui distribue à la nuit tombée des enveloppes avec d’étranges messages dans les différentes habitations de Buenos Aires. Les enveloppes contiennent des vidéos de suicide et personne ne sait pourquoi ils les livrent, mais de plus en plus de personnes reçoivent l’étrange message. Durant la nuit, les photographes vont tenter d’accomplir leur tâche, échouant dans la ville où ils vont devoir se confronter à des personnes et des revers qui vont transformer ce job simple en une épopée nocturne.

Du Nord au Sud du Mexique, des marécages du Veracruz au désert du Coahuila, des villes industrielles du Bajío à la jungle du Guerrero, Ana María, Juan Carlos, Xochitl et Concepción recherchent une fille, un frère, un père qui a disparu sans laisser de traces... Ils creusent dans les fosses clandestines, enquêtent dans les zones de prostitution, harcèlent les autorités et sont menacés sans cesse par les délinquants. Ils tentent, petit à petit, de montrer à la société l’ampleur du drame qu’ils vivent eux et au moins 30,000 autres familles. En inventant cette nouvelle famille qui est celle des chercheurs et des chercheuses ils arrivent à recréer ce tissu social qui fait tant défaut aux sociétés modernes. D’ailleurs, ils en sont convaincus : des fosses clandestines, où ils cherchent leurs êtres chers, est en train de naître l’espoir d’un Mexique plus juste et en paix.