La Película (2019)

Durant le festival, tous les jours, retrouvez La Película, gazette quotidienne du festival CinéLatino.

Chaque jour, La Película vous propose une analyse des films en compétition, un récapitulatif des temps forts et le programme de la journée mis à jour.

Disponible dans les lieux de programmation (Cinémathèque, ESAV, Cinéma l'ABC, Cinéma l'Utopia, l'Institut Cervantès et Le Cratère)

Articles extraits de la Película

La película (2019)

La Película n°9 : Saviez vous-que… ?

170 films ont été projetés • plus de 300 personnes se sont impliquées dans la réalisation du festival dont 25% ont moins de 25 ans et 15% plus de 50 ans, qui ont parlé le français, l’espagnol, le brésilien et la langue des signes française • les équipes pédagogiques et les élèves de 7 lycées, 3 collèges, 1 IMPro, 2 écoles élémentaires ont travaillé dans des ateliers Cinélatino grâce à 14 intervenants • 78 invités, réalisateurs, réalisatrices, acteurs, actrices, producteurs et productrices ont accompagné leurs films • la régie a déroulé 600 mètres de câble, parcouru plus de 500 km en voiture, en camion, à pied, en vélo pour aménager et maintenir la cour de la Cinémathèque en Barrio Latino pendant le festival • le soleil a brillé durant 10 jours • le bar a préparé 140 litres de punch par jour ainsi que plus de 200 cafés • les empanadas ont connu un grand succès avec plus de 3000 dégustées • la Revue Cinémas d’Amérique latine a été très appréciée et elle sera vendue à tarif (très) préférentiel dimanche 31 mars à partir de 15h • le site cinelatino.fr a reçu 1500 visiteurs uniques par jour en moyenne • à la Cantina ont été mangés 80 kg de butternut, 120 kg de pain, 70 kg de fromage • 2500 Peliculas ont été imprimées et distribuées • la plateforme professionnelle Cinéma en Construction et Cinéma en développement a réuni 152 invités • le public est venu très nombreux dans les salles de cinéma et plusieurs séances ont affiché « complet » bien avant l’horaire prévu.

Merci à vous, à tous ceux qui oeuvrent à la création, la production et à la diffusion du cinéma latino-américain !

À L’ANNÉE PROCHAINE... DU 20 AU 29 MARS 2020

La Película n°8 : Yuli : Suivre son étoile

«Yuli» en basque, est celui qui est plein de jeunesse. D’ailleurs, tout commence là: Yuli est ce jeune garçon insouciant qui aime danser dans les rues cubaines avec ses copains, jusqu’à ce que son père l’inscrive à l’École Nationale du Ballet cubain contre son gré. Yuli, alias Carlos Acosta, joue son propre rôle adulte. L'enfant ne veut pas danser, bien qu'aux yeux de ses proches cela pourrait lui permettre de quitter l'île. Nous sommes dans les années 1990, où le régime castriste ne peut plus compter sur l’aide de l’Union Soviétique, si bien que la population connaît la misère et la faim.

La Película n°7 : Monos : Une bande de jeunes

Réalisé sous le signe du cosmopolite, Monos est un film multiple: scénario co-écrit par le colombiano-équatorien Alejandro Landes avec l’argentin Alexis Dos Santos, musique composée par la britannique Mika Levi, photographie du néerlandais Jasper Wolf, production latino-américano-européenne. Si la violence qui imprègne la vie des colombiens depuis tant d’années a inspiré l’histoire, la bande d’adolescents armés qui séquestrent une ingénieure américaine et une vache laitière n’a ni nationalité ni appartenance politique repérables. Elle est à l’image des guerres, à la fois universelle et particulière, contemporaine et atemporelle.

La Película n°6 : La Casa Lobo : Dé-formations

Il était une fois un lieu clos, d’apparence idyllique, qui abritait des immigrés allemands et des nazis, un lieu qu’un dictateur, le général Pinochet, avait protégé de tous. Ce lieu s’appelait la Colonia Dignidad, une secte devenue centre de torture durant la dictature au Chili. C’est aussi le sujet de La Casa Lobo. Cristóbal León et Joaquín Cociña plongent le spectateur dans cette sombre page de l’histoire en l’entraînant dans un film qui a tout du conte.

La Película n°5 : Jazmines en Lídice : Le portrait du deuil

Lídice : quartier populaire de Caracas, réputé dangereux où les familles font face aux tracas quotidiens. Anabel et Dayana affrontent leur mère Meche pour la convaincre de partir et surmonter le chagrin causé par la mort de son fils. Mais surtout, pour la protéger des nouveaux problèmes qui la menacent. Le cinéaste fait un portrait réaliste des mères en deuil ainsi que des familles brisées par le crime et l’impunité. Pourtant, il choisit une voie psychologique et symbolique pour montrer ces réalités, en s’écartant délibérément des représentations de la violence.

La Película n°4 : Quêrencia : Des terres et des hommes

Sept ans après Girimunho, son premier long-métrage, Helvécio Marins Jr. rend une nouvelle fois hommage aux terres mythiques du Sertão Mineiro . En filmant les gestes quotidiens de Marcelo , jeune cow-boy du Minas Gerais passionné de rodéo, à la fois éleveur et homme de spectacle , le réalisateur rend sensible la relation entre l’être humain et la terre, la nature et l’artifice, la force et la maîtrise, avec un rythme qui est propre à ces espaces hors du temps.

La Película n°3 : Rencontre : Génie narratif

De manière discrète, Mariano Llinás a traversé ce que certains ont appelé le Renouveau du cinéma argentin en commençant à réaliser à l’aube des années 2000.
En 2002, alors que l’Argentine subit de plein fouet la crise économique, il donne naissance avec ses complices de cinéma les réalisateurs alternatifs Alejo Moguillansky (également monteur) et Laura Citarella (également productrice) ainsi que le chef opérateur Agustín Mendilaharzu, au collectif El Pampero Cine.

La Película n°2 : Découvertes : Dans le pays de mes enfants

Équatorien, Darío Aguirre a émigré en Allemagne il y a 15 ans. Il vient de recevoir une lettre de la mairie de Hambourg qui lui propose de devenir Allemand. «  Qui es-tu alors ? » : cette question qui ouvre le film est au cœur du troisième volet de la série documentaire où le réalisateur se met en scène – double lauréat Cinélatino en 2014 avec El Grill de César

La Película n°1 : Focus Caraïbes : James Noël entre exil et tremblement

Dans le cadre de Cinélatino, James Noël est l’invité phare du focus Caraïbes. Poète d’origine, il présentera son premier roman Belle Merveille. C’est également dans le film Stone in the sun de Patricia Benoit qu’on retrouve James Noël. Acteur majeur film, c’est cette fois en créole que James Noël s’exprime à l’écran, d’une façon simple et touchante.