Notre petite Mamie Grillon a un pouvoir magique: lorsqu’elle chante, elle fait tomber la pluie. Pourtant, ce don exceptionnel va lui jouer bien des tours…
A travers cette jolie animation, Denis Chapon touche du doigt le combat pour l’accès à l’eau des populations indigènes en Bolivie.

Quelques années après leur mort, la réalisatrice remonte les cours des vies de ses deux grands-pères qui ne se sont jamais connus : Remo, médecin autodidacte équatorien à la recherche de l’immortalité et Juan, militant communiste chilien, assassiné en 1973, pendant la dictature. Elle glane, dans sa mémoire et dans celle de leurs proches, les souvenirs et les legs que l'un et l'autre ont volontairement ou inconsciemment semés pour elle et pour le monde.

Rafael Bregman a 13 ans et doit faire face à son éveil à la sexualité, sa poussée d’acné et le divorce de ses parents. Pas facile de vivre et assumer au mieux son adolescence ! Federico Veiroj reprend pour son premier long métrage le personnage de Bregman, el siguiente. Le style d’humour est ici en parfaite adéquation avec les questions existentielles de ce « vilain petit canard ».

Lors de sa première visite dans un musée, Adelina découvre sa fibre artistique.

Mise en relation de témoignages de sociologue, scientifique, architecte, dramaturge, économiste, démolisseur, écrivain, urbaniste, poète qui évoquent leurs rapports à la ville, à la mémoire, à la destruction et à la construction et qui se font écho.

Nous sommes tous condamnés à travailler et répéter sans cesse les mêmes routines. Jusqu’où ?

Une sculpture de bois, un élévateur et une femme nue dans une posture ambigüe à la fois érotique et distanciée. Elle mêle des éléments sans lien qui précisément dans ce rapprochement produisent des sens inattendus. Et avant et après deux fragments de la Spirale de la même Monica Dower…Ce travail fait partie d´une installation vidéo L´appel qui peut se projeter au sol, sans son, elle crie 160 noms de femmes qui ont disparu dans les camps de concentration, les guerres, assassinées y compris pour des raisons politiques… S’y ajoutent des femmes qui ont lutté pour le bien de toutes, des femmes qui résistent.

Jésus Romero est sur le point de se marier. Ses parents l'avaient destiné à la prêtrise et confié au Père Carlos. Aujourd'hui, Jésus n'a plus de contact avec lui, parce que c'est ce contact qui lui a empoisonné la vie. Aveuglés par leur foi, les parents de Jésus ont laissé le prêtre s'infiltrer peu à peu dans l'intimité de leur fils. Face à la caméra, d'abord caché, puis s'assumant, Jésus tente de déconstruire ce lien traumatisant et indicible. Du cauchemar honteux, il passe à la confession, puis à l'enquête qui lui permettra de mettre en accusation le Père Carlos, mais aussi tous ceux qui s'en sont faits les complices, à commencer par les hiérarques de l'Église catholique mexicaine. Patiemment, le film démonte les petites et les grandes lâchetés des adultes qui ont permis à cette relation nauséabonde d'exister.

Jesús Romero está a punto de casarse. Sus padres lo habían destinado a ser cura confiándolo a la doctrina del Padre Carlos. Jesús ya no tiene más contacto con sus padres porque esa relación le envenenaba la vida. Ciegos a causa de su fe, los padres de Jesús dejaron al padre infiltrarse poco a poco en la intimidad de sus hijos. Frente a la cámara, en principio escondida y luego asumida, Jesús intenta deconstruir el nexo traumatizante e indecible. De una pesadilla vergonzosa pasa a la confesión y luego a la entrevista que le permitirá acusar al Padre Carlos además de todos aquellos que fueron sus cómplices, comenzando por los jerarcas de la Iglesia católica mexicana. Pacientemente, la película devela las grandes cobardías de los adultos que permitieron la existencia de esta relación nauseabunda.

Camilo, un jeune rameur qui craint de révéler sa sexualité, est contraint de choisir entre violence et exil.

François part aux États-Unis et laisse derrière lui sa femme, Mirlande, enceinte. En cas de silence, dix jours après le départ de son mari, cela signifierait que les choses se sont mal déroulées.

Dès 1939, lorsqu’il lance « le grand cri nègre » destiné à “ébranler les assises du monde” et qu’il réclame en 1945 pour “sa” Martinique le statut de département français, Aimé Césaire allie flamboyance poétique et pragmatisme politique. Son humanisme est né du combat pour la “négritude”, un appel à la révolte contre le joug et le mépris colonial.
Ponctuée d’archives issues des fonds de la radio et de la télévision françaises, tant métropolitaines qu’ultramarines, cette rencontre se propose d’aborder le rapport de Césaire à l’insularité, la négritude, et la langue créole.
Les universitaires Nahtalie Dessens et Modesta Suarez accompagneront la séance du 26 mars.

Il est des douleurs qui vous transpercent le corps mais que les yeux ne peuvent déceler.