Lulu parle, elle livre son désarroi : la disparition de son mari et de son fils, son chemin pour retrouver l'amour pour sa fille qui grandit.

Devant le bureau de l'Immigration du Costa Rica, une centaine de personnes fait la queue : chacune effectue une démarche administrative qui déterminera en grande partie son futur. Submergées dans un univers kafkaïen, elles se déplacent d'un guichet à l'autre comme dans un bal. Non sans humour, la réalisatrice nous propose l'astucieux portrait d'un microcosme où le temps devient surréaliste.

Dans les Andes péruviennes, Juan, un enfant de 9 ans, travaille dans une mine de sel et prend soin de sa mère malade. « Aya » signifie « âme » ou « corps mort » en quechua.

À Iguala, une journée de recherches est organisée par la société civile.

Au Brésil, dans l'État de Pernambuco, deux camps s'affrontent sur le plan spirituel et sur celui de la représentation : les défenseurs de la tradition Maracatu, dont les jeunes se distinguent en joutes verbales en préparation du carnaval et les nombreux fidèles de la toujours plus puissante, stricte et rigide Église évangélique. Jusqu'à ce que des événements étranges aient lieu aux abords de la ville. Gagnant du Prix Bright Future du Festival de Rotterdam, ce premier film réalisé par Tiago Melo, (coproducteur d'Aquarius de Kleber Mendonça Filho), enchante par son naturel – les scènes de carnaval et de chants sont d'autant plus authentiques que les acteurs sont de vrais membres d'un groupe de Maracatu – son énergie, mais aussi par son audace scénaristique puisque la veine documentaire se mêle au fantastique.

La grand-mère de Bruno est très vieille et ne peut plus vivre toute seule. Lorsqu’elle vient habiter dans sa maison et qu’il doit lui laisser sa chambre, Bruno ne l’accueille pas à bras ouverts. Et si le bouleversement des habitudes de la famille permettait à de nouveaux liens d’éclore ?

Dans le village de Bacurau, les funérailles d’une vieille dame très aimée sont suivies de l’apparition de cercueils et des cadavres pour les remplir… Phénomène étrange que les villageois vont avoir à désamorcer, un mystérieux envahisseur veut leur peau et les souvenirs des cangaceiros ne sont pas si lointains… Une image superbe au service d’un récit haletant, parfois très dérangeant, toujours surprenant.

Confidences à trois voix dans un établissement de bains publics. Au milieu des buées se révèlent des personnalités : l’employé de toujours, une balayeuse de rues et une mère de famille, toutes deux clientes de longue date. Peu à peu, les protagonistes dessinent leur monde que le milieu vaporeux rend assez fantomatique, mais qui se précise, comme les gouttes qui se concentrent et finissent par trouver la force de couler. La caméra délicate nous promène le long des corps abandonnés, odalisques de tous âges et de tous sexes, dans une sorte d’égalité heureuse où ce qui règne dans la rue, différences d’âge, de fortune, de genre… est aboli. Les rêves perdus, les coups tordus de la vie sont effacés par les volutes moites et les massages. Les bains deviennent le centre d'une intimité joyeuse et pure, seul endroit où règne le plaisir de se sentir vivant.

"Un film d'animation porno avec des poupées Barbies : une proposition audacieuse. Plus de détails dans ce cas, quand les personnages de pratiquer un échange complexe de Partenaires sexuels. Fondamentalement, une fable sur le machisme, où toutes les sexualités hétérodoxes s’unissent face au patriarche qui tente d’imposer comme loi ce qui est juste une variante de sadisme et de domination." Quintín

Le temps d’une journée sur la plage de Barra Nova, la chaleur, les jeux et les rencontres donnent autant de prétextes pour partir à l’aventure. Il s’ensuit une véritable plongée à la découverte de la peur et du courage, du danger et surtout des liens d’amitié qui permettent de les surmonter.

Marcos, impliqué avec sa femme dans un enlèvement d’enfant, est le chauffeur personnel d’un général et, à l’occasion, de la fille de celui-ci, Ana. Entre elle et Marcos une relation se noue qui lui offre l’occasion d’exprimer sa culpabilité. À travers la destinée de ses personnages, pris entre division sociale, identitaire, violence extatique et quête religieuse du pardon, Reygadas réalise un portrait vertigineux de Mexico.

Marcos, impliqué avec sa femme dans un enlèvement d'enfant, est le chauffeur personnel d'un général et à l'occasion de la fille de celui-ci, Ana. Entre elle et Marcos une relation se relation se noue qui lui donne l'occasion d'exprimer sa culpabilité. Reygadas confirme la maîtrise de Japón et fait face à la violence extatique d'un milieu urbain monstrueux.