Meche ne peut surmonter l’absence de son fils Raúl ; sa chambre est intacte, ses vêtements dans l’armoire. Face à un danger imminent, leurs lles Dayana et Anabel tentent de la convaincre de quitter Lídice, le quartier où elle a vécu toute sa vie. En prétextant l’anniversaire de Dayana, la famille se réunit, et avec elles, la femme de Raúl. La réunion devient douloureuse, de récriminations en blessures jamais fermées, sous le regard impuissant de la personne qui se sent responsable de la douleur de ceux qui restent.
Teresa (54 ans) a travaillé des décennies durant comme bonne à tout faire à Buenos Aires. À présent, la famille décide de vendre sa maison et elle se trouve obligée d’accepter un travail éloigné. Elle n’aime pas les voyages mais s’embarque dans une traversée du désert. Au long de sa première halte sur les terres de la miraculeuse «Difunta Correa» (Feue Correa), elle perd son sac avec tous ses biens. L’incident la mènera à faire route en compagnie d’un vendeur ambulant, le seul à pouvoir l’aider. Ce qui semblait être le bout du chemin, en sera en fait le début.
Mariana (42 ans) est une femme assez distraite, différente de la bourgeoisie chilienne à laquelle elle appartient. Son père, Francisco, l’a élevée avec tendresse et amabilité mais aussi avec une certaine fermeté. Pedro, son mari, est architecte et travaille trop. On perçoit une relation désenchantée. Elle se console en compagnie de Juan (60 ans), son professeur d’équitation, ex-colonel de l’armée de terre au passé trouble.
Marcos, un ouvrier agricole de 17 ans, découvre sa sexualité en milieu hostile. Surnommé Marilyn par les ados du village, il devient un objet de désir et de discrimination. Marcos se sent de plus en plus à bout.
Sandra, 16 ans, recherche sa mère disparue. Avec le temps, les problèmes matériels s’aggravent et elle se voit dans l’obligation de chercher son demi-frère Jorge, avec lequel elle a peu de contacts. Jorge vit et travaille avec son père dans une entreprise d’installation de caméras de sécurité. Au moment où Sandra apparaît, il doit faire face à une série de menaces destinées à éviter la divulgation d’une attaque homophobe subie par un de ses amis, pour lequel il ressent une attirance secrète, et qu’il a enregistrée sur son portable.
Nahuel a presque fini le lycée à Buenos Aires quand sa mère meurt soudainement. Il est légalement contraint de passer les trois derniers mois avant sa majorité chez son père, Ernesto, un chasseur estimé qui vit dans un village près des montagnes. Ils ne se sont pas vus depuis plus de dix ans. Au début du voyage, voyant la nature de Patagonie devenir son environnement, Nahuel est confronté à ses propres capacités d’aimer et de tuer.
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