Cachoeira

Sergio Andrade - Brésil - 2010 - 13 min 48 s - Fiction

Dans la forêt amazonienne de la région de Rio Negro, des jeunes des tribus locales mettent en scène leur suicide dans des rites mêlant tradition chamanique et expériences extrêmes. Ce court-métrage se fait le témoin, à travers des savoirs ancestraux, d’une jeunesse qui ne se projette plus dans l’avenir.

Ensolarado

Ricardo Targino - Brésil - 2010 - 14 min - Fiction

Lena accompagne sa mère qui fait une poterie à la rivière mais sous un soleil de plomb aveuglant, elle préfère jouer seule à l’intérieur de la ferme. Mais ce jour est particulier pour elle. Des gestes du quotidien dans une ferme magnifiés par les images de Pedro Urano (Estrada real da cachaça).
 

Tenues recuerdos, un encuentro y una desaparición

Litay Ortega - Mexique - 2010 - 8 min - Fiction

À Paris, un garçon fait des recherches sur les civilisations précolombiennes. Au Mexique, une fille découvre les hiéroglyphes mayas. Tous deux se retrouvent dans un village mexicain. Sous la forme d’un récit de voyage commenté en voix off, l’histoire fait la part belle au mystère.

Un juego de niños

Jacques Toutlemonde - 2010 - 18 min 15 s - Fiction

Dans les rues de Bogotá, le jeune Pablo se fait agresser par Leo, armé et cherchant un téléphone pour appeler sa mère hospitalisée. Prix de l’Agence Nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en 2011.
 

Antonio Martins, critique de théâtre célèbre et respecté, maîtrise sa vie et ses relations selon des concepts bien définis, souvent marqués par le cynisme. Lorsqu'il rencontre Inês, jeune femme entretenant une relation ambiguë avec un peintre, il commence à perdre contrôle. Une tragédie de la passion qui reçut le prix de la meilleure photographie au festival de Miami en 2006.

Dans un centre de redressement, la discipline imposée se rapproche de la maltraitance. Le très jeune Polín est rebelle et sauvage. Ce n’est qu’au moment où il est enfermé dans une cellule, que, paradoxalement, il parvient à s’échapper du centre. Il nous entraîne alors dans sa vie au grand air, pas pour autant une vie pleine de libertés. Considéré comme un chef-d’oeuvre de l’histoire du cinéma argentin, ce film livre le témoignage poignant d’une vie confrontée prématurément à la solitude du monde.

Relégué dans le grand sud par les sbires de Pinochet, l’écrivain de ce journal apprend à connaître ces îles âpres et leurs habitant·es solidaire.

Adela et Marcelino sont indigènes et mexicains. Ils ont été emprisonnés arbitrairement, accusés d’un meurtre qu’ils n’ont pas commis. Ils sont dans l’impossibilité de se défendre et de prouver leur innocence car ils ne comprennent pas l’espagnol et sont privés d’interprète. Ils témoignent hors champ sur fond d’images de leur quotidien. Tous deux n’ont que leur mémoire pour résister et leurs pensées vont vers ceux qu’ils aiment pour continuer à vivre. Des gens doux, discrets, qui peu à peu égrènent leur terrible réalité et confient, au détour d’un souvenir, les horizons dont ils rêvent.

Une jeune Cubaine, équipée d’une caméra bricolée, filme un homme qui joue au golf sur un terrain désertique et accidenté. Un film foutraque où tout est décalé.