C'est l'été à Cuba. Trois femmes de différents milieux sociaux voient leur vie transformée en même temps. Maria est une paysanne qui perd son fils dans des circonstances pas très claires; Norma est une présentratrice du journal télévisé; Nieves travaille dans un abattoir clandestin de porcs et rêve de devenir ballerine.
En décembre 1974, Sergio Del Monte, cinéaste espagnol, est mort dans d’étranges circonstances, deux jours après le début de son premier tournage, de mort violente. Par conséquent, son film n’a jamais été fini et ses négatifs se sont perdus. Les rares personnes qui avaient pu voir les images filmées sont mortes peu après de tumeurs cérébrales. L’affaire a été classée. Au cours d’une recherche exhaustive de copies, 25 ans plus tard, des employés d’un laboratoire italien ont découvert des boîtes rangées sous un faux nom, qui étaient cachées pendant des années. C’était le film de Del Monte.
Capital Rancho, raconte l'histoire d'une famille arrivant dans un bidonville, à la recherche d'une place dans le monde. La marginalité et la misère du voisinage sont les facteurs premiers que cette famille devra affronter. C'est la synthèse en 115 minutes de cinquante années de bouleversement social.
Cristina (15 ans) vit à Buenos Aires avec ses parents, Pablo et Adela Quadri. Un matin, Cristina est retirée brusquement de sa classe dans un très strict collège catholique, et emmenée devant un juge qui lui dit avoir des preuves que son vrai nom est Sofía Lombardi, qu’elle est la fille d’un couple de jeunes architectes militants, disparus pendant la guerre sale des années soixante-dix, où des milliers de personnes ont été séquestrées par l’armée pour disparaître à jamais. Le juge a la carte d’identité apocryphe de Cristina et lui présente sa grand-mère biologique, Elisa Dominich. Sous le choc, incrédule et en refus de cette étrangère, Cristina fuit le bureau du juge. Après plusieurs cauchemars, Cristina découvre son origine et accepte sa véritable identité, assumant sa nouvelle vie comme Sofía Lombardi.
Axel a abandonné son métier, il déambule parmi les êtres et les choses ; il y a dans son errance une certaine conscience d’un temps final. Un jour, il fait la connaissance d’une jeune femme enceinte et seule. Entre les deux commence une relation de compagnie réciproque, quelque chose de proche de l’amour. Film de mots et de gestes timides, de silences fragiles.
Juan, garçon naïf et sensible, glisse vers la délinquance, poussé par le désespoir et les effets sur sa famille et son entourage de la crise sociale, économique et morale de son pays. Une personnalité marquée par la timidité, un amour sans réponse, l’appauvrissement de sa famille, la prison pour une grande amie, problèmes qui s’ajoutent à la répression et à la corruption généralisée et déterminent le jeune homme désespéré et mal conseillé à commettre un crime pour acquérir les moyens d’accomplir son rêve le plus cher : quitter le pays pour tenter sa chance ailleurs.
Julián, étudiant à Toronto, rentre d’un voyage à Barcelone où il est tombé amoureux d’une jeune fille nommée Sundra. Julián décide de lui envoyer des courriers sous forme de vidéo. Il enregistre ses tâches quotidiennes. Au début, Sundra l’oublie, mais son intérêt s’éveille quand elle reçoit le premier courrier. Les enregistrements de Julián deviennent de plus en plus introspectifs, jusqu’à ce qu’il appelle Sundra un matin très tôt et une voix d’homme lui répond. Brisé, Julian affronte Sundra qui admet ouvertement avoir un autre amant et lui conseille de faire de même. Sundra parvient ensuite à convaincre Julián d’enregistrer en cachette ses rencontres sexuelles et de les lui montrer. A la poursuite de son objectif, Julián traverse un moment sombre mais finit par percevoir ce qu’est l’amour.
Un couple de paysans est déplacé du village isolé où ils ont passé leur enfance et leur jeunesse : les voilà jetés brutalement dans les rues de la ville inconnue, énorme et sans pitié qu’il leur faut affronter. Or, ce couple est torturé par un autre drame. La souffrance, la perte d’illusions, le désamour sont en eux. Si la toile de fond de ce film est le conflit colombien, le vrai centre du drame est le cœur des protagonistes.
Ces six histoires de durée différente sont unies les unes aux autres par des liens de travail, de famille, un contexte social ou politique. Les personnages appartiennent à diverses classes sociales et sont d’âges différents, afin que l’ensemble conforme un portrait social. Au début du film, deux vieillards internés dans un hôpital public. Ils se disputent en permanence, se jetant des piques et des insultes sans retenue. Avec humour, mais sur d’autres tons, se déroulent les histoires de Rodolfo (assistant du juge) et Eva, une adolescente qui ne se soucie que de réussir dans l’univers de la musique de cumbia techno, et celles de Martín Cauca, d’Angélica et Manuel Pareja, deux ex-espions qui tentent de cacher leur passé.
Medellín, dans les milieux du trafic de drogue. Un drame aux airs de thriller sur la figure du « traqueto », petit trafiquant colombien, personnage emblématique de l’histoire du trafic de drogue dans les dures années 80, où les grands « narcos » avaient un immense pouvoir et décidaient de la vie et de la mort de milliers de personnes, les faisant assassiner par des tueurs, ce qui s’est appelé le « narco-terrorisme ».